Ces dernières décennies, la connaissance de l'embryon a fait un bond en avant, et les conclusions sont très claires…
"1. Au cours des vingt-cinq dernières années, la science moderne nous en a révélé davantage sur notre développement biologique que toutes les recherches menées dans le monde en trois mille ans.
2. On sait aujourd'hui que l'embryon humain est un sujet à part entière, un individu unique, un être vivant doté d'une nature bien définie, et non une partie du corps de la mère ou un appendice de celle-ci.
3. Dès l'union d'un gamète (ou cellule) mâle et d'un gamète femelle, l'embryon possède déjà des caractéristiques structurelles et fonctionnelles distinctes de celles de la mère, que ce soit dans son étape unicellulaire ou dans les diverses étapes de la division cellulaire.
4. Au cours de toutes ces étapes, l'embryon se comporte comme un système organique possédant une identité propre, un métabolisme propre, un système immunologique propre, des acides nucléiques et un groupe sanguin différents de ceux de sa mère, selon un modèle de développement vers des états définis, empiriquement détectables.
5. En tant qu'individu autonome, l'embryon s'auto-organise en vue de son unité, avec une totale autonomie. Toutefois, ce développement, bien qu'autonome, n'est pas indépendant de la mère. Il dépend de son utérus durant un temps variable. Par la suite, à la naissance, l'embryon continuera de dépendre de la mère ou d'autres personnes, pour sa survie, durant un laps de temps plus long, également variable. L'être humain est l'espèce qui prolonge le plus sa dépendance alimentaire. Cependant son état de dépendance intra-utérine n'a rien à voir avec son autonomie et sa condition spécifique.
6. Le développement embryonnaire est donc continu, sans sauts ni ruptures, irréversible et graduel ; il s'opère en vertu de programmations effectuées par le génome pour permettre les étapes successives du développement de l'organisme humain individuel.
7. Par conséquent, il présente au cours de ces différentes étapes le développement de structures reconnues comme préparatoires aux étapes suivantes, celles-ci étant définitives. De sorte que, à dix-huit jours, l'embryon a un cœur qui bat, à vingt jours un système nerveux en croissance constante. À 42 jours il est déjà doté d'un squelette complet et de réflexes. À huit semaines, on peut lui faire un électrocardiogramme, et il est possible d'enregistrer ses battements de cils, ses réactions, ses réponses à des stimuli.
8. Toutes ces structures s'ajoutent, petit à petit, les unes aux autres de façon organisée et dans une unité fonctionnelle, pour aboutir à l'état final, définitif, de développement. C'est pourquoi cet être humain est à la fois un et lui-même, dans le plus strict respect de la connaissance biologique. C'est une seule et même personne, depuis la fécondation jusqu'à la gestation puis l'âge adulte.
9. Pour avoir vieilli, un être humain a dû passer par des étapes : maturité, jeunesse, enfance, mais aussi fœtales et embryonnaires. Au cours de l'ensemble de ce processus continu, ce développement est ni plus ni moins celui d'un être humain, sans sauts ni apparitions mystérieuses d'une condition humaine.
10. Il est scientifiquement inapproprié d'affirmer que c'est seulement quand apparaissent des structures cérébrales et mentales que l'embryon est à proprement parler 'humain', puisque, pour que ces structures cérébrales et mentales apparaissent dans l'embryon, celui-ci possède déjà une condition biologiquement humaine."
(sources: Revista Ser Persona, traduction Aleteia)
Jean Ferrand
C’est connu depuis longtemps. On enfonce des portes ouvertes. Le fœtus est petit d’homme. Le tuer s’appelle un assassinat.
Fleur
Je voulais justement dire la même chose que Jean Ferrand : Tout ça est connu, archiconnu, depuis fort longtemps !
Mais ils n’ont que foutre de la vérité, ceux qui ont le “père du mensonge”, comme maître.
On peut leur mettre sous le nez tous les arguments scientifiques incontestables qu’on voudra. Ils ne veulent ni voir ni entendre, ni rien comprendre. Ce sont des obtus, bornés par leur orgueil et leurs égoïsmes, des barbares et des obscurantistes, qui rejettent la raison autant que la foi.
DUPORT
S’ils n’étaient pas absolument PERSUADÉS que l’embryon est un homme, ils ne l’avorterait pas !
Claire
Jean Ferrand, Fleur, vous avez raison en ce qui concerne les idéologues, mais ils sont minoritaires, finalement.
Je pense que l’enjeu n’est pas tant de convaincre ceux-là que d’éduquer le peuple. La prise de conscience que l’embryon et le foetus sont des êtres humains distincts de leur mère dès la fécondation n’est pas du tout générale, loin de là.
Combien de gens, même catholiques, se disent pour l’avortement, au moins en cas de viol (l’argument suprême). Combien de gens, même s’ils sentent bien qu’il y a un hic, se réfugient derrière la durée légale de l’avortement pour le justifier, la soi-disant science qui dit que ce n’est pas un être humain mais un amas de cellule ou je ne sais quoi.
Je trouve cet argumentaire très utile pour avancer dans l’éducation de cette foule. Merci de nous l’avoir partagé.