Lu dans Présent, à propos de Villiers-le-Bel :
"Les faits sur le terrain et les termes employés par les autorités – qui évoquent davantage Verdun – parlent pourtant d’eux-mêmes : un « poste de commandement » installé dans une caserne, un « poste médical avancé » où affluent des gendarmes mobiles blessés par chevrotine, « un millier d’hommes déployés » soit un régiment, « des hélicoptères » qui survolent en permanence la ville pour surveiller les toits, « par peur d’une utilisation par les “jeunes” d’un lance-roquettes », et pour finir, l’utilisation d’armes à feu et de vraies cartouches contre tout ce qui représente l’Etat français, et en premier lieu les policiers."
Soyons clairs : nous sommes plus proches de la guerre civile que de l’émeute de quartier. Et si celle-ci s’étendait, l’Etat n’aurait pas les moyens de placer un millier d’hommes dans chaque ville… Quant aux pompiers, ils commencent à craquer, selon Le Parisien.