Une personne a été tuée et au moins 16 autres blessées dans des affrontements entre la police et plusieurs centaines d’émeutiers protestant contre une tentative de démolition de logements illégaux dans la banlieue sud de Beyrouth. Les troubles ont éclaté lorsque les forces de l’ordre sont arrivées pour faire appliquer une décision des autorités imposant de démolir des baraques illégales. Les habitants leur ont lancé des pierres et bloqué les rues avec des pneus et poubelles enflammés. Des hommes armés dans la foule ont commencé à tirer, conduisant les policiers à ouvrir le feu à leur tour. Un adolescent a été tué et 16 personnes blessées, dont 12 membres des forces de sécurité. 2 enfants, le corps ensanglanté, ont été transportés à l’hôpital par des habitants.
Cette instabilité pose problème selon Mgr Legal, évêque aux armées :
Le premier point touche à l’efficacité du dispositif envisagé en vue de rétablir la paix et la sécurité. […] Or la longue histoire de la FINUL depuis 1978 manifeste malheureusement une incapacité chronique à honorer son mandat […].
Les démocraties occidentales restent largement tributaires de leur opinion publique pour décider et pérenniser leurs engagements. […] Demain, au vu des difficultés que pourraient rencontrer la Force de stabilisation dans l’exercice de son mandat, ces opinions pourraient basculer et conduire à un désengagement prématuré. […]
Si le gouvernement libanais est demandeur du redéploiement de la FINUL, il est clair que sa requête ne rejoint pas identiquement celle d’Israël qui est aussi demandeur aujourd’hui de la présence d’une force onusienne au Sud-Liban. […] Ainsi construit sur une ambiguïté, le mandat de la FINUL rénovée pourrait bien faire l’objet d’une redéfinition rapide, bousculant la justification initiale de l’intervention de la FINUL : de l’appui d’un gouvernement souverain qui a demandé une aide, à la mise en œuvre d’une ingérence internationale pour pallier l’incurie du dit gouvernement et rétablir la sécurité malgré lui.
S’il y a aujourd’hui unanimité pour souhaiter une action puissante pour restaurer la paix au Liban, on voit que la marge de manœuvre disponible est bien étroite."
hb
Il y a environ 15 ans, des amis libanais me disaient que la France suivrait le même chemin que le Liban.
Ils étaient prophètes.
Sancenay
Mon Dieu venez en aide à ce Liban martyr dont vous avez foulé le sol car on peut douter qu’un Occcident, et en particulier l’Europe, qui trahit ses propres racines chrétiennes ,cultive dès lors réellement de bonnes raisons de le sauver.