C’est un fait, les médias ne parlent plus de violences urbaines. C’est une impasse délibérée, un délit de désinformation. On ne peut pas nier pour autant que l’intensité des violences urbaines n’a pas régressé. Mais le fait est qu’il y en a toujours. Et elles tuent. Et le gouvernement a maintenu le couvre-feu pour trois mois par prudence, par précaution, par prévision également. Car le feu, pas complètement éteint (on estime toujours le nombre quotidien, ‘normal’, de voitures brûlées à 90), couve. La police vient de mettre la main sur une cache d’armes à Aubagne. Aucun rapport ? Les spécialistes estiment que des caches de ce type prolifèrent dans les cités : en novembre 2000, onze lance-roquettes ont été découverts dans un garage automobile à Nanterre, la direction des Renseignements généraux a recensé une demi-douzaine d’affaires de saisies d’armes de guerre : deux kalachnikov à Roubaix et à Nanterre ; des obus à Troyes ; un pistolet-mitrailleur à Colombes et un lance-roquettes découvert dans la banlieue lyonnaise.
Au cours de ces trois mois, il y a la fameuse nuit du 31 décembre au 1er janvier. Baptisée ‘nuit bleue’ par la police, cette nuit de fête est l’occasion pour les cités, depuis plusieurs années, de se concurrencer en nombre de voitures brûlées, mais aussi bâtiments incendiés ou vandalisés, commissariats assiégés, poursuites de voitures de police, caillassage en tout genre de pompiers, policiers, gendarmes, etc. Et selon les professionnels du métier, cette année, la nuit bleue devrait battre tous les records…
MJ
Un lecteur me transmet ce message : dans les années 80, oui “80”, un ami, colonel de gendarmerie, me confiait que dans une ville du sud de la France, plusieurs caches d’armes étaient repérées (avec
allignement de kalachnikovs), elles avaient été constituées par des musulmans… Et c’est aujourd’hui qu’on fait mine d’en “découvrir”.