Voici le communiqué du jour du Front National sur les violences urbaines, lequel demande au Conseil des ministres de décrèter immédiatement l’état d’urgence.
"Seule la loi n°55 – 385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence permettrait de ramener l’ordre. Cette loi autorise le gouvernement, réuni en Conseil des ministres, à décréter l’état d’urgence, et à prendre immédiatement les mesures suivantes :
– interdire la circulation des personnes sur certaines voies,
– instituer des zones de protection,
– prononcer des interdictions de séjour dans les départements concernés,
– interdire les réunions provocatrices,
– assigner certains individus à résidence ou encore autoriser toutes perquisitions administratives de jour comme de nuit.
Enfin, la principale mesure consisterait à obliger le dépôt dans les commissariats de toutes les armes et munitions ; le tout sous peine d’un emprisonnement immédiat."
Le FN rappelle "que ces mesures restrictives de liberté ont été utilisées en 1985 par François Mitterrand, en vue de rétablir l’ordre républicain en Nouvelle Calédonie, et ce pour des troubles infiniment moins graves qu’aujourd’hui."
Certains parlent kärcher, demandent l’arrêt des violences, appellent au calme, bref, parlent, parlent et ne font rien. L’action consisterait à appliquer la loi, dura lex, sed lex.