La rumeur circulait depuis quelques jours. Daniel Cohn-Bendit a annoncé hier qu'il n'entrera pas au gouvernement, «d'un commun accord» avec le président de la République.
«On a pris la décision ensemble, on a mis d'un côté ma personnalité, ma capacité d'influencer sur les choses […] il m'a dit: “écoute, notre contact depuis le début c'est la liberté, si tu es ministre, tu perds ta personnalité, tu n'as plus cette liberté, est-ce que tu veux cela?” Effectivement, c'est une fausse bonne idée».
Cohn-Bendit, qui avait soutenu Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, a affirmé qu'il avait «échangé plusieurs fois» avec le président de la République, et qu'il se rendrait à l'Élysée d'ici à lundi.
Il faut dire que depuis que son nom circulait, la vidéo de ses propos légitimant la pédophilie s'était remise à circuler... Mais le gouvernement Macron avait bien songé à ce libertaire. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, avait ainsi vanté «une voix connue, une conscience libre de l'écologie politique, de l'Europe aussi».