De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
Un récent sondage Via Voice montre que 34 % seulement des Français estiment que la démocratie fonctionne bien. En janvier dernier, 54 % répondaient positivement à cette question. Autrement dit, les dix derniers mois, et l’accumulation des bourdes arrogantes de la part du chef de l’État, ont entraîné une chute vertigineuse de la confiance dans la démocratie de la part des Français.
Dans le détail, 3 % des Français estiment que la démocratie fonctionne très bien chez nous, 31 % qu’elle fonctionne assez bien, 40% qu’elle fonctionne assez mal et 21 % qu’elle fonctionne très mal (et il y a de sérieuses raisons de penser que les 5% qui ne se prononcent pas ne sont pas enthousiastes devant la situation!). Même au plus fort du désamour à l’égard de François Hollande, en septembre 2016, les chiffres étaient moins catastrophiques :36% des Français estimaient alors que la démocratie française fonctionnait bien. […]
La démocratie a été conçue en 1789 sur le modèle rousseauiste, catastrophique abstraction, en vertu de laquelle nous abandonnerions tous nos antiques libertés privées pour nous fondre dans le corps social qui nous offrirait en échange une liberté civique. Ladite liberté civique n’est, cependant, disponible que pour ceux qui soutiennent le Pouvoir, puisque la loi étant supposée l’expression de la volonté générale et celle-ci étant supposée être la volonté de chacun, ceux qui ne sont pas d’accord avec la loi sont réputés ne pas même savoir ce qu’ils veulent, c’est- à-dire qu’ils sont réputés purement et simplement fous. C’est au nom de ce principe délirant (et, hélas, toujours d’actualité sous Marianne V) que l’on a pu clamer:«Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » ou que les communistes, en fidèles disciples des jacobins de 1793, ont pu « rééduquer » les dissidents dans leurs hôpitaux psychiatriques.
L’arrogance d’Emmanuel Macron et de ses confrères oligarques vient, notamment, de cette superstition selon laquelle ils sont le peuple et selon laquelle le peuple peut changer à volonté la nature des choses. Et le populisme, c’est aussi cette volonté du peuple de sortir d’une abstraction mortifère et de revenir à des libertés concrètes, en lieu et place de cette pseudo-représentativité dont le mot d’ordre, outre la spoliation fiscale, semble: « Tout ce qui n’est pas obligatoire est interdit! »
ose
“Peuple” que de mensonges et de crimes en ton nom ! N’en déplaise à Irishman, non, nous ne sommes pas “dans les années 1780” ! Premièrement, l’affaire du collier est fort mal venu car cette affaire, qui date de 1786, n’était qu’un coup d’état maçonnique pour discréditer la reine Marie-Antoinette. Celle-ci n’était d’ailleurs nullement au courant de cette affaire. D’ordinaire, c’étaient les maitresses du roi qui servaient de tir aux pigeons. Louis XVI n’en ayant pas, les Franc-maçons voulaient salir la reine pour rabaisser la monarchie. Rien de tout cela en 2018 !
Deuxièmement, Louis XVI aimait trop la France et les Français pour les insulter avec mépris et arrogance. Ce fut peut-être son malheur et le notre. Il a abandonné son pouvoir à ceux qui mépriser la France et les Français. Danton, Robespierre, Saint-Just, Desmoulins, … aujourd’hui Macron et ses sbires.
Troisièmement, “les droits féodaux”, “inutiles” ou pas, n’ont jamais constitué une confiscation fiscale. Avant la Révolution, l’impôt consenti par chaque sujet du roi ne dépassait jamais 10 % de ses revenus. Hors, aujourd’hui, le citoyen en laisse 57,5 % à la République chaque année !
Alors, NON, on ne joue pas dans la même cour et il ne faut pas faire de mauvais parallèles !
DUPORT
Exact ! Nos Rois considéraient qu’au delà des 10% d’impôts c’était du vol…
En cela, ils ont déjà jugés nos dirigeants des XX et XXIème siècle ! Des voleurs !
Collapsus
En 1789, sévissait une grave famine. De même, Louis XVI a payé les erreurs de ses prédécesseurs et aïeux, Macron aggrave ce qu’ont commencé et engagé ses prédécesseurs. Non le parallèle n’est pas très heureux ni judicieux.
BMN
L’affaire du collier a été une vraie ”fake news”, càd une pure invention mensongère, un montage de toutes pièces, avec comme objectif de décrédibiliser la monarchie sous prétexte d’un scandale, un cran de cliquet de plus sur la roue de la révolution.