L’église Sainte Anne de Jérusalem fait partie du domaine national français en Terre Sainte : église byzantine puis école coranique, elle a été donnée à la France par le sultan turc en 1856, en remerciement de son soutien lors de la guerre de Crimée.
Le 22 janvier 2020, E.Macron a, avec plus d’arrogance que d’autorité, exigé des forces de sécurité israéliennes qui l’accompagnaient dans sa visite de Jérusalem qu’elles quittassent cette église dans laquelle il souhaitait rentrer : c’est territoire français, je suis maître chez moi.
Comme il l’a expliqué ensuite :
« Parfois, il y a des moments où on cherche la bonne limite. Beaucoup de choses sont une histoire de frontière, parfois de limite. Il ne faut que jamais les limites ne soient franchies ».
Frontière, vous avez dit frontière ? Comme le tweettait G-W.Goldnadel :
« Si seulement il y mettait autant d’allant pour faire respecter les règles de souveraineté à l’égard des frontières de la France. C’est plus facile de frimer à Jérusalem ».
On ajoutera : et c’est aussi plus facile que de protéger les églises en France.
Il n’y a pas à dire, faire le kéké, c’est ce qu’Emmanuel Macron réussit le mieux.