La France, en ce premier trimestre 2020, fait face à deux menaces graves : la propagation du coronavirus et l’attaque délibérée par la Turquie de la souveraineté grecque et de celle de l’Union européenne (et donc française), via l’utilisation d’immigrants à vocation clandestine, originaires de pays musulmans.
Emmanuel Macron est un président volontaire et actif. Et il faut que ça se sache. Donc, il twitte.
Et il a choisi son ennemi car il ne cède jamais rien : le coronavirus.
Et comme, paraît-il, il a fait du théâtre assez jeune, il joue à l’homme-orchestre.
- Il joue le Grand Logisticien / Répartiteur :
- Il joue le Grand Chef de Projet (en visio-conférence) :
- Il joue le Grand Ministre de la Santé Publique :
- Il joue le Grand Hygiéniste :
- Il joue même le Grand Ministre des Transports (c’était le 14 mars) :
Ainsi, du 27 février au 14 mars, le compte Twitter de M.Macron fournit 28 tweets à propos du coronavirus et… 1 à propos de la situation en Grèce.
Mais au fait, que dit la Constitution française ? De façon très intéressante, dans les deux premières pages de celle-ci, la notion de souveraineté (nationale) est citée quatre fois :
- Dans le Préambule : Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale
- Entre l’Article 1 et l’Article 2 il est inséré le Titre premier qui s’intitule : De la souveraineté
- Puis Article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
- Et enfin Article 4 : Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Et quelle est la fonction première du Président de la République (Titre II, Article 5) : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
Pour être honnête, on a une assez grande confiance dans la capacité de prise en charge au mieux de l’épidémie par tous les acteurs du système de santé français.
Pour ce qui concerne la souveraineté nationale, la France attendra d’avoir un Président.