Partager cet article

Communisme / France : Politique en France

Emmanuel Macron ne veut pas d’une France de propriétaires

Emmanuel Macron ne veut pas d’une France de propriétaires

Le Figaro Immobilier se réveille :

Dès avril 2017, Emmanuel Macron a exposé sa philosophie. «Si la propriété, c’est un accès à l’immobilisme géographique et social, on peut questionner la fascination pour une société de propriétaires», avait-il déclaré à l’époque. Un an plus tard, l’Insee publie une étude qui conforte le président dans sa stratégie: une forte densité de propriétaires accroît le taux de chômage.
Aujourd’hui, les propriétaires ne semblent clairement pas avoir les faveurs du chef de l’État. «La philosophie fiscale de Macron est de taxer tout ce qui est immobile», a titré notre confrère Jean-Pierre Robin, en septembre dernier. De la fameuse «rente immobilière» aux plus-values «injustes», voici les cinq maux de l’immobilier selon Emmanuel Macron.

  • «Je transformerai l’ISF en impôt sur la rente immobilière» – février 2017

Emmanuel Macron n’est pas encore président qu’il sort déjà les crocs contre les propriétaires, qualifiés de «rentiers». Ce même mot qu’Arnaud Montebourg avait prononcé, il y a un peu plus de deux ans, à l’encontre des professions réglementées et qu’un certain Emmanuel Macron avait rejeté. Une fois élu, l’ancien ministre de l’Économie met en œuvre sa réforme: l’impôt sur la fortune est remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière.

  • Macron demande aux bailleurs privés de baisser leur loyer – septembre 2017

«Construire plus et moins cher». Emmanuel Macron estime que la France dépense trop et mal pour le logement. Ce mot d’ordre aboutira à la promulgation en fin d’année dernière d’une loi. Un an plus tôt, le président de la République s’était dit «surpris» de «l’absence d’appel aux propriétaires» de baisser le prix du logement. Il leur réclame ainsi de diminuer de baisser les loyers de 5 euros par mois pour compenser la baisse du même montant des APL annoncée deux mois plus tôt par… le gouvernement. En décembre dernier, Emmanuel Macron reconnaît que cette baisse des APL était une «connerie».

  • Pour Macron, la France n’est pas «une espèce de syndic de copropriété» – mai 2018

Dans une interview diffusée sur France 3, Emmanuel Macron prend en grippe «les gens qui pensent que la France est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus». Le chef de l’État aurait-il une dent contre les syndics? Il n’en est rien. Selon son entourage, le président de la République visait plutôt les copropriétaires – tiens, encore eux – plus préoccupés par leurs problèmes personnels que par les travaux de ravalement.

  • «L’immobilier ne crée pas d’emplois» – janvier 2019

Réforme de l’ISF, suite. Devant un parterre de maires, le chef de l’État a justifié le maintien de l’immobilier dans l’ISF en affirmant que le secteur ne créait pas d’emplois.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article: «L’immobilier ne crée pas d’emplois»: Macron a-t-il raison?

  • Des plus-values «injustes» pour des propriétaires qui «n’ont pas travaillé pour ça» – janvier 2019

Interrogé par un intervenant qui suggérait de «réguler» certaines plus-values immobilières, le président de la République a répondu que son idée est «très bonne». L’objet du débat semblait concerner les résidences principales qui, contrairement aux résidences secondaires, sont exonérées de taxes à la revente. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire propose de cibler les «très gros biens immobiliers». Quant à la Fondation Abbé-Pierre, elle propose d’augmenter les droits de mutation sur les logements les plus chers.

Pourtant, chacun a droit à la propriété privée, c’est même une condition de la liberté, comme le rappelle la Doctrine sociale de l’Eglise :

La propriété privée et les autres formes de possession privée des biens « assurent à chacun une zone indispensable d’autonomie personnelle et familiale; il faut les regarder comme un prolongement de la liberté humaine. Enfin, en stimulant l’exercice de la responsabilité, ils constituent l’une des conditions des libertés civiles ». La propriété privée est un élément essentiel d’une politique économique authentiquement sociale et démocratique et la garantie d’un ordre social juste.

Partager cet article

13 commentaires

  1. La propriété cela ne tombe pas du ciel… Cela s’acquiert avec une vie de travail.
    Non seulement l’immobilier crée de l’emploi mais il EST l’emploi !
    A quoi servirait-il de travailler et d’avoir un emploi si l’argent que l’on gagne ne sert à rien ?

    Forcément M. Macron qui n’a jamais travaillé et pour qui l’argent sale tombe du ciel ne peut pas comprendre cela.

  2. Le roi Emmanuel Macron (LREM) n’a pas vraiment de famille , n’a pas d’enfants . Son avenir se résume à lui même , à son seul nombril .Il ne peut ou ne veut pas comprendre les familles qui se construisent , les temps de bonheur que celles ci peuvent partager , la joie de recevoir dans sa maison ses propres enfants et petits enfants , surtout quand celle-ci a été acquise par une vie de travail et de privations . Sachant qu’il ne connaîtra jamais le bonheur d’une famille qui grandit, on peut se demander s’ il veut détruire ce bonheur parce qu’il lui est inaccessible .

    • On peut être aussi heureux dans une maison ou un appartement en location, et, de déménager est très important, vous connaissez d’autres personnes vous apprenez à vivre avec d’autres habitudes, et, surtout vos enfants ont plus amis. J’ai déménagé huit fois, j’ai habité dans beaucoup de villes différentes, mon fils a toujours trouvé cette vie très agréable, c’est ainsi maintenant il vit à l’étranger.

      • Personne ne vous oblige a être propriétaire !
        Vous faites ce que vous voulez de votre argent mais peut être avez vous simplement oublié que vos propriétaires, eux, sont propriétaires !!!!!!!! Et que c’est grâce à eux que vous pouvez louer les logements qui vous plaisent !
        Pour finir être propriétaire n’empêche pas de revendre pour déménager et racheter.

      • Même une maison louée peut-être un havre de paix

  3. Je suis de ceux qui n’ont pas pu s’endetter – je dis bien ” pu s’endetter – à cause d’un marché local particulier avec des prix à la construction ou à l’acquisition élevés – et arrivent à la retraite en location permanente : le budget logement s’élève à un tiers de notre retraite – pas d’autres revenus -, dès lors la baisse de la taxe d’habitation est une mesure fiscale appréciée, malheureusement doublement compensée par la hausse de la CSG : une fois les dépenses incompréhensibles déduites, il nous reste 15% de notre retraite pour se nourrir, se vêtir et se divertir ! Nous avons effectivement déménagé 4 fois : une mobilité forcée pour adapter notre lieu de vie à la hauteur de nos revenus.

    • Oui être locataire cela coûte très cher, il faut en avoir les moyens.
      Prendre un crédit coûte également très cher… C’est pour les riches.
      Personnellement j’ai toujours économisé d’abord pour ensuite acheter avec ce que j’avais.

  4. Je suis d’accord avec Monsieur Macron, dans certains pays, pour ne pas la nommer la Suisse, il y a moins de propriétaire déjà pour acquérir un bien il faut un apport de 10% au minimum, donc cela refroidit beaucoup de gens, ensuite vous êtes propriétaire de votre bien votre société vous propose un travail mieux rémunéré, et, plus intéressant vous le refusez parce que vous ne pouvez pas vendre ce fameux bien, mais si vous êtes locataire vous pouvez déménager sans problème, et certains personnes au chômage refusent de partir de leur lieu de résidence parce que ils sont propriétaire dans certaines régions ils cherchent des employés.

    • Ma maison d’enfance a été démoli, mais je suis vis très bien, et, avoir des racines expliquez ce que vous apporte, moi j’ai beaucoup déménagé et ainsi j’ai appris les us et coutumes des régions de France, je trouve cela plus important

  5. Oui, mais il est nécessaire, par les temps qui courent, de préciser que cette mise au service des biens dont nous sommes propriétaires, selon le principe de la destination universelle des biens, ne se fait via ou par l’Etat. C’est un acte personnel de solidarité, voire de charité. Un acte personnel envers nos proches, d’abord, et ensuite, envers les autres.

  6. Aujourd’hui, c’est surtout l’intervention excessif de l’Etat sur le droit de propriété qui tend à dérégler cet outil.

  7. Chez soi, on peut faire ce que l’on veut(ou presque). Ce qui n’est pas le cas en location. D’autre part, lorsque l’on a une famille- je ne sais pas si tout le monde voit de quoi je parle, je parle de descendance- il est nécessaire de lui donner un point d’ancrage… Et sans propriété, pas d’ancrage…

  8. et est-ce que ce pinocchio n’a pas de maison? ce n’est pas un avatar de satan c’est satan tout court, c’est un des anté-christ

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services