Dans Présent :
"Lu le 29 juin sur le site de l’Elysée : « Le Président de la République a appris avec une grande tristesse la mort de Roland Rappaport, ancien président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples de 1988 à 1989. Il salue la mémoire de cet avocat engagé, qui a consacré sa vie à la lutte contre l’injustice et les discriminations. Il a combattu sans relâche le racisme, la torture en Algérie ou encore l’antisémitisme, en se faisant le défenseur des enfants juifs d’Izieu lors du procès de Klaus Barbie. Ses combats resteront les nôtres et son exemple fait désormais partie de notre histoire nationale. »
C’est la première fois, à notre connaissance, qu’un chef de l’Etat gratifie d’un tel hommage un président du MRAP, courroie de transmission du Parti communiste dont, né en 1933, Rappaport fut un militant zélé de 1949 (sous Staline, donc, et en plein blocus de Berlin par l’URSS) à 1979, applaudissant à tout rompre la sanglante répression de l’insurrection hongroise (1956) puis du « printemps de Prague » (1968) par l’Armée rouge. Et Macron a l’impudence de faire figurer ce panégyrique dans la rubrique « Droits de l’homme » !"