Hier, lors de son meeting à Villepinte, Emmanuel Macron a déclaré :
"il y a en France plein de familles: il y a des couples de même sexe et des couples de sexe différent, il y a des filiations différentes, et il y a beaucoup d'amour".
Il a affirmé qu'il "défendrai(t) ce qui a été fait durant ce quinquennat", contrairement à Marine Le Pen qui promet d'abroger la loi Taubira. Mais cela ne semble pas choquer certains petits bourgeois qui ont manifesté en 2013 et qui préfèrent aujourd'hui défendre leurs ambitions politiciennes plutôt que leurs idées. Alors que le ralliement de LR à Emmanuel Macron signe la défaite prochaine des candidats LR aux législatives. Ces gens n'ont pas compris que, s'ils souhaitent avoir une chance d'empêcher Macron d'avoir une majorité à l'assemblée, il faut que ce dernier réaliser le score le plus bas dimanche prochain. Car de ce score dépend la dynamique des élections législatives.
Macron a poursuivi hier:
"Deux hommes qui s'aiment et ont des enfants, c'est aussi une famille, deux femmes qui s'aiment et ont des enfants, c'est aussi une famille et (…) leur reconnaître ce droit n'enlève rien à ceux et celles qui n'aiment pas cette idée. C'est leur droit enfin reconnu".
Il a aussi tenu à souligner qu'il n'était "pas favorable à la gestation pour autrui", alors même que figure dans son projet la reconnaissance des enfants nés par GPA à l'étranger, ce qui est singulièrement contradictoire.