Deuxième extrait de l’interview d’Emmanuel Todd sur le site Atlantico :
“Emmanuel Macron va être confronté à un problème de légitimité absolument nouveau. Max Weber avait utilisé le concept de pouvoir charismatique ; un individu, un chef, qui fascine d’une façon subliminale et irrationnelle mais qui n’est pas forcément un dictateur dangereux. Et il me semble qu’Emmanuel Macron va enrichir nos typologies du concept de président anti-charismatique. Je m’explique. Il faut reprendre la séquence. Il y a eu un élément charismatique lors de l’élection de Macron, qui fascinait les classes moyennes supérieures. J’ai vu cela autour de moi. Il parlait avec un air un peu halluciné, d’une façon que je percevais comme absolument inintéressante, mais qui, dans le milieu plutôt macroniste dans lequel je vis, transportait les gens. Il était perçu comme jeune et supérieurement intelligent. Je crois que la question de son intelligence supérieure est réglée pour tout le monde, il a quand même produit une crise sociale d’une ampleur sans précédent en France. Mais il reste jeune. Et, de fait, lorsqu’on entend les gens parler de lui, les manifestants ou même les journalistes, il est clair qu’il a maintenant pour nous tous Français une image d’enfant. “C’est un gamin” “C’est un gamin mal élevé, vicieux”. (…)
Or la possibilité théorique d’une incarnation stable de l’État par un enfant n’existe pas. Dans la fonction dirigeante, il y a la fonction paternelle, cela est d’une banalité qui n’a pas attendu Freud et la psychanalyse. Le Roi, le président, le chef, doit être un père. Et aujourd’hui, nous sommes dans une situation inversée structurellement où le chef est un enfant et où il n’est pas impossible que, symétriquement, les Gilets Jaunes représentent une forme de père collectif. Parce ce que ce qui est était très frappant, sur ces ronds-points, c’était l’âge des gens. Ils étaient occupés, entre autres, par des gens à cheveux blancs, des retraités, de pères au sens générique du terme. Un pays ne peut pas vivre avec une contestation qui représente une image paternelle et un leader qui représente une image d’enfant. C’est un élément nouveau d’instabilité psycho-politique, métaphysique même, avec lequel il va falloir compter.”
Chantal de Thoury
Encore une des raisons qui me fait préférer la Royauté à la République et le fait aussi qu’il faut évaluer le Don de Sagesse de ceux qui ont des fonctions de gouvernance.
Il me souvient du Prince Albert de Monaco interroge pendant 1 h par un journaliste qui rappelait que des l’enfance il avait appris son métier de “Roi” au contact de Son Père d’abord associé aux cérémonies puis de façon plus effective par explication et formation prenant en quelques sorte des années d’avance sur simplement même un étudiant de sciences Po par la pratique journalière du Vécu.
On pense à Louis XIV et tous nos Rois qui ont eu le même traitement qui les a emmené vers la maturité plus vite que les enfants du même âge.
St Louis était “Sage” à 25 ans déjà et tous les Rois de France ont su choisir les ministres les plus compétents parmi tous ceux dont ils avaient connaissance.
Le plus mal loti en ce cas fut Louis XVI qui malheureusement s’est retrouvé entouré uniquement de libéraux tous acquis aux mensonges des anti-philosophes des anti-lumieres ténébreuses.
Ce fut dû à la faiblesse de Louis XV pour la Dame Poisson érigée au rang de Marquise de Pompadour qui obtint sur les conseils de son âme damnés le Sieur Voltaire : l’expulsion des Jesuites de France Seuls contre poids vertueux d’educateurs des élites, aux perversions contre la Vérité des anti-philosophes
Donc en Conclusion l’argument de la jeunesse n’est pas valable.
D’ailleurs Notre Histoire de France contredit ce principe.
Et Ste Jeanne d’Arc en est le plus haut contre exemple elle qui n’était nullement princesse.
Et elle n’est pas la seule en France qui a montré que “la Sagesse n’attendait pas le nombre des années.”
Cela dit Monsieur le Président Macron a une Sagesse reduite a la taiile d’un micro-cerveau.
Et en plus il est exactement le Roi nu du Conte d’Andersen qui malheureusement pour nous se gonfle de l’importance de sa fonction et veut se prendre pour un Roi.
Oubliant qu’un véritable Roi à la suite du Christ est serviteur avant d’être maître, pour le Bien Commun de tous ses sujets