Chaque jour qui passe amène son lot d'informations sur le scandale de la pilule contraceptive et l'étau se resserre autour des politiques.
Une poignée de médecins, leaders d'opinion dans la gynécologie, parmi lesquels Israël Nisand, ont milité pour le compte des firmes pharmaceutiques en assurant que ces contraceptifs présentaient moins d'effets secondaires
que les autres. En outre, les accidents liés à la prise des pilules de
3e et 4e génération ont été très peu notifiés à l'Agence nationale de
sécurité du médicament.
Le remboursement de la pilule de 3e génération, qui peut tuer, coûte quelque 16,3
millions d'euros, selon le ministère des Affaires sociales et de la
santé.
Dans Le Monde, l'ancien président de l'Académie de pharmacie, le professeur
François Chast, chef du service de pharmacie clinique des Hôpitaux
universitaires de Paris, écrit :
"Je ne comprends pas que les
pouvoirs publics ne prennent pas la décision de suspendre leur
autorisation de mise sur le marché. Il n'y a aucune raison de continuer
à exposer des jeunes femmes à des handicaps graves alors qu'existent
des alternatives. […] S'il y a un danger
de santé publique, il doit prendre immédiatement les mesures qui
s'imposent. Les risques de complications thromboemboliques des pilules
de 3e et 4e génération sont identifiés et mesurés. Répondre par le
déremboursement est totalement inadapté. C'est une sanction financière,
pas une mesure sanitaire. […] L'affaire Mediator
n'a servi à rien. Entre le ministère de la santé, la direction générale
de la santé, l'Agence du médicament, la Haute Autorité de santé, à
l'Assurance-maladie, il n'y a toujours pas d'autorité unique de
régulation du médicament. C'est une nébuleuse où chacun met son grain de
sel mais qui rend les processus de décision quasi insoluble s. " .
On entend aussi parler du "scandale Diane 35", une pilule oestroprogestative lancée en 1982 contre l'acné
principalement utilisée comme moyen de contraception. Ce médicament n'a
jamais fait l'objet d'une demande d'autorisation dans cette indication,
et son fabricant n'a jamais fourni de données sur son efficacité
contraceptive (indice de Pearl). Les risques d'accidents
thromboemboliques sont en revanche bien documentés. L'acétate de
cyprotérone, progestatif de Diane 35, multiplierait le risque de
thrombose veineuse par 6,68 au cours de la première année d'utilisation. Les signaux d'alerte ont été nombreux, dès 1982. Mais rien ne bouge. On empoisonne les femmes.
jejomau
Tant que des plaintes n’auront pas été déposées contre la Ministre de la Santé…. Quelques plaintes déjà pour commencer juste avant la Manif, ça serait super !
Pitch
Le professeur Chast n’a pas besoin de pilule contraceptive :-)
Clovis
Pitch: what do you mean? Ce professeur fait acte de professionnel de la santé; il parle en ancien Président de l’Académie de pharmacie qu’il est. Son propos est tout à fait cohérent de ce point de vue. Les considérations sociologiques ou morales, il ne les aborde pas dans son article: elles seraient hors sujet.
alice
La pilule est une saleté et n’enlève pas le stress psychologique d’une grossesse non désirée. Le préservatif est fiable et beaucoup plus rassurant (pour les lecteurs à la foi très légaliste : j’entends ceci au sein d’un couple marié)
clarina
Clovis, Clovis… Jeu de mot gentil avec le nom de de digne professeur. CHAST(E). Un peu d’humour voyons…
Antoine
Le préservatif n’est pas plus fiable. Impossible d’éviter tout à fait ruptures, glissements et écoulements fortuits. Il est désagréable à mettre, à utiliser, à jeter. Il crée une barrière physique très concrète entre les époux qui n’est pas neutre au plan psychologique.
Faire l’amour au naturel avec son époux/épouse c’est quand même le plus épanouissant.
Aucun obstacle chimique ou technique, on accepte le corps de l’autre totalement. La semence de l’homme n’est pas rejetée, la matrice de la femme n’est pas verrouillée.
Seule contrainte : la patience d’attendre les moments favorables.
C’est d’ailleurs très efficace pour nourrir le désir.
La nature est bien faite, finalement.
Soleo23
Si la virginité a été voulue par le Créateur, c’est bien pour que la jeune épousée puisse offrir à son mari la plus belle preuve d’un amour total, avec nul autre partagé, car le souvenir de la “première fois” reste gravé pour la vie en toute femme d’état normal. Aucune autre relation ne pourra jamais l’effacer. C’est un gage de confiance, de don de soi, un présage d’union réussie, de bonheur conjugual et familial. Plus tard, les moyens naturels de contrôle des naissances existent, qui au prix de quelques sacrifices peut-être, permettent un épanouissement affectif total, d’une rare valeur.
Toute femme porte en elle une richesse de coeur incomparable. Sa vocation et son bonheur absolu résident dans le don, un don total d’elle-même, de son coeur, de son corps, de son esprit. A son mari, à ses enfants. Mais ce don, s’il est total, ne peut être répétitif. Prédatrice, la femme ne sera jamais heureuse au plus profond d’elle-même. Ce n’est pas sa vocation.
Alors, la “pilule” ? Un fléau social ?
ohlala
entendu sur une radio, un gynécologue pense qu’une grossesse peut présenter plus de risques que la pilule!
notre société présente la maternité comme une maladie, alors qu’elle est le plein épanouissement des femmes en général!
voir Clarina , l’homme respecte plus sa femme!
Olivier
On notera le silence des écolos.
dragases
Et pourtant c’est bien une réalité le risque tromboveineux est plus important pour les femmes enceintes!6 risque sur 10000!
4 risque pour 10000 pour les pilules de 3ème génération
0,5 risque sur 10 000 pour une femme ne prenant pas la pilule!
Le risque sur cette polémique est que les femmes abandonnent leur pilule,quelles tombent enceintes et qu’elles avortent!…
Le gouvernement a peur aussi de cela!
Cette polémique sur les pilules est surtout un très bon moyen pour nous catholiques de resituer le débat sur l’Amour et la sexualité pour les jeunes femmes!