Lu ici :
"Une telle vague de suicides aurait concerné une grande entreprise qu’immanquablement, elle aurait fait les gros titres d’une presse, qui à raison, chercherait à en connaître les causes. Mais rien de tel pour les gendarmes. Et plus généralement, pour les membres des forces de l’ordre.
Ainsi, en 2014, 55 policiers et une trentaine de gendarmes se sont donné la mort. Au début de cette année, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé des mesures pour enrayer ce phénomène inquiétant, dont le recrutement de 7 psychologues supplémentaires.
Seulement, en un peu d’un mois, ce sont 6 gendarmes qui ont mis fin à leurs jours. Le plus souvent, leur hiérarchie explique que leur acte fatal a été motivé pour des « raisons personnelles ».
Sans doute cela joue-t-il… Les gendarmes sont comme tout le monde. Et donc ils ont aussi leur lot de problèmes personnels. Mais la société étant ce qu’elle est, ils sont souvent confrontés à des situations pénibles dans le cadre de leur travail. Travail dont le rythme, au demeurant, est intense. […]"