Ils étaient 200.000 à manifester mardi soir devant le Congrès, à l'appel du Département des laïcs de la Conférence épiscopale argentine, et aussi de chrétiens évangéliques, contre le projet de le légalisation de l'union et de l'adoption homosexuelles. Le rassemblement, pacifique, fut ponctué de chants et de numéros d'artistes réunis sous le slogan « Sauver la famille », dans une atmosphère de franc patriotisme : on déploya un drapeau argentin de 200 mètres de long. Surtout, on procéda à la lecture publique d'une lettre d'adhésion à la Marche pour la Vie et pour la Famille écrite pour l'occasion aux manifestants (des familles avec enfants, des étudiants, des mouvements religieux) par le cardinal Bergoglio, primat d'Argentine. Son éminence y affirme son « soutien à cette expression de responsabilité du laïcat », rappelant avec l'Eglise qu'on ne peut « dire identique ce qui est différent » et affirmant le droit des enfants d'avoir un père et une mère, en invitant les manifestant à se comporter comme les serviteurs de la vérité, et non ses détenteurs.
De multiples diocèses argentins se sont associés à la démarche et l'on ne compte plus les pèlerinages dans des sanctuaires marials pour éloigner la menace d'une grave atteinte à la famille. Au Sénat argentin, le débat sur le rejet par la Commission du Sénat du texte déjà approuvé par la Chambre a commencé mercredi à 13 h 15 locales et devrait se poursuivre, en présence de 37 sénateurs sur 72, jusqu'au petit matin du jeudi. Pendant ce temps, devant les grilles du Congrès, il y eut des insultes contre les défenseurs de la famille et l'Eglise et des bannières arrachées par les pro-gay et la gauche, et de l'autre côté… la récitation d'Ave Maria. Une centaine de catholiques qui s'étaient réunis devant les grilles du Congrès ont dû abandonner le lieu sous la pression de manifestants pour le mariage gay, qui avaient mal vécu l'accrochage d'une banderole pro-famille et les prières à voix haute à quelques mètres seulement de la manifestation en faveur du projet. Ils furent chassés à coups d'oranges et d'œufs.
Une femme de 86 ans prononça un discours il y a quelques jours lors de l'audience publique au Parlement de Tucuman, dans la province argentine de Salta. Extraits :
"Je ne viens pas vilipender, en tant que personnes individuelles, mes frères homosexuels, mais – ça oui ! – pour défendre, bec et ongles, la famille. C'est pourquoi je vous demande aujourd'hui, messieurs les sénateurs, de me considérer… comme une lionne qui vient de mettre bas et qui sort pour défendre ses petits ! C'est à mes « chiots » que vous voulez, vous autres, enseigner que nous ne sommes PAS, ou homme, ou femme ? Vous allez nous obliger à ce que dans les écoles on enseigne à nos enfants qu'ON PEUT CHOISIR LE “GENRE” (ou sexe) QUE L'ON VEUT AVOIR ? Enorme mensonge biologique et psychologique ! Ignoreriez-vous que les opérations, les implants, les hormones, les vêtements, etc, ne parviennent jamais à gommer les chromosomes du sceau génétique : XY pour eux, XX pour elles ? Et que les caractéristiques psychologiques correspondantes vont les accompagner jusqu'à la mort ? Vous étudiez la possibilité de DONNER FORCE DE LOI aux unions de personnes du même sexe, ce qui revient à utiliser une paire de chaussures en mettant les deux au pied gauche, ou les deux au pied droit ? C'est à ça que vous perdez votre temps ? Ce sont ces problèmes de minorités qui vont conditionner et changer les saines coutumes de la famille argentine ?
Est-il possible que nous ALLIONS EN PRISON pour nous refuser à renoncer à nos plus chères valeurs morales ? Ou les lois se sont-elles transformées en un pouvoir si immense et absolu qu'elles rendent chaque jour un peu plus inutile l'usage du libre arbitre ? Vous-autres, hommes et femmes, Sénateurs de la Nation, allez-vous vous rendre responsables d'une pareille félonie ? Bien que la Chambre des Députés ait approuvée cette loi, vous pouvez encore réfléchir, et changer l'histoire.
Mais, quoi qu'il arrive, sachez une chose : la famille argentine vit, bat dans le ventre de chaque mère généreuse qui se sacrifie, et dans le cœur de chaque homme viril et assez courageux pour se coltiner avec la vie et faire venir des enfants aux monde ou, mieux, à la Patrie. Cette Patrie qui est la nôtre A BESOIN DE GENS et pas d'enfants avortés, elle n'a pas besoin de drogues ou d'adminicules pour freiner les naissances et encore moins de ces paires stériles qui figurent la culture de mort."
Addendum 11h30 : Le texte de loi a été adopté ce matin par 33 voix pour, 27 voix contre et trois abstentions après près de quinze heures de débats. Cette loi modifie le Code Civil, la formule "mari et femme" y étant remplacée par le terme "les contractants". Les mariés pourront en outre adopter des enfants et avoir accès aux mêmes droits: sécurité sociale, allocations ou jours de congé liés à la vie familiale. L'Argentine devient ainsi le premier pays à autoriser le mariage homosexuel en Amérique latine et le dixième au monde après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne, le Canada, l'Afrique du sud, la Norvège, la Suède, le Portugal et l'Islande. En Amérique latine, seule la ville de Mexico autorise également le mariage homosexuel.
A
On remarque comme on se fait avoir par le langage, et cette femme a bien raison de ne pas parler de couples homosexuels mais des paires.
Gustave Minet
@ A
Couple vient du latin copula (lien), qui a donné aussi le mot couple au féminin, pour deux choses de même espèce mises ensemble. Le sens sexuel est à l’origine figuré. Donc l’utilisation du mot pour désigner deux personnes de même sexe n’est pas impropre.
titou82
Je ne suis pas d’accord avec Gustave Minet , je ne vois pas comment on peut parler de couple pour des individus ne pouvant pas s’accoupler ???!!!! en biologie , accouplement signifie :
> accouplement
(nom masculin)
Conjonction du mâle et de la femelle pour accomplir l’acte de la reproduction.
Pour les zomos , on peut à la rigueur parler de “couple stéril de nature” …
Et si on respect le sens des mots :
mariage
(nom masculin)
Union légale de l’homme et de la femme.
L’un des sept sacrements de l’Eglise.
L’homosexualité est un dégénerescance qui va jusqu’au révisionnisme , comme en changeant la définition des mots et en remettant en cauxe les fondements biologiques de l’humanité .
cette femme a entièrrement raison ,mais c’est toujours une minorité de corrompu décadent qui infiltre le pouvoir qui impose à la majorité sa loi !…le peuple doit réfléchir au moment de voter et ne pas se laisser influencer par les insultes politiquement correct style extreme droite ou facho .
Exupéry
Elle est très vraie, cette assimilation des paires homosexuelles stériles, à la culture de mort (laquelle ne se limite pas à l’avortement).
Un signe eschatologique de plus…
Nabulione
Bien triste nouvelle, alors que nous espérions un résultat contraire. Celui qui vote pour ces législations de mort, ne peut se dire catholique, et doit être considéré en état de péché mortel !
Il serait bon que l’Eglise excommunie toutes ces personnes et leur refuse désormais la communion. Malheureusement, on doit constater un laxisme certain dans l’application de la doctrine. Il en sera probablement ainsi en Argentine, tout comme en France…
Gustave Minet
titou82
Le discours en question ne parle même pas de “paires”. Le passage où se trouve ce mot dit : ” Esta Patria nuestra, necesitada de gente y no de niños abortados, ni de drogas y adminículos para frenar los nacimientos y menos, de estas parejas estériles, que configuran la cultura de la muerte.” http://www.boomker.com/tag/elena-dangelo-de-marcone/
Le mot, en espagnol, est “pareja”, qui signifie “couple”. Paire se dit “par” (un par de zapatos = une paire de chaussures). Le discours est plein d’erreurs de traduction. Autre grossière ignorance de l’espagnol : “chiots”, pour traduire “cachorros”, en parlant d’une lionne. Les “cachorros” d’une lionne sont ses petits ; en français, des lionceaux.
Gustave Minet
Ces “couples stériles qui configurent (et non “figurent”) la culture de la mort”, c’est, avouons-le, assez léger. Que l’on parle de culture de la mort à propos de l’avortement, soit. Mais à propos de couples stériles, c’est tiré par les cheveux. Il y a une différence entre tuer et refuser de procréer. Les couples qui font ce que l’Eglise permet pour avoir moins d’enfants ne peuvent pas être accusés de haïr la vie. Et les couples qui ne peuvent pas du tout avoir d’enfants pour une raison physiologique (stérilité de la femme ou de l’homme) ne sont pas non plus des adorateurs de la Mort. On sait que les relations homosexuelles sont stériles ; mais elles ne sont pas voulues à cause de leur stérilité. Ce n’est pas la volonté de faire un usage stérile de la sexualité qui pousse les homosexuels à s’unir sexuellement et à vouloir rester ensemble, mais tout simplement l’espérance de trouver un certain bonheur dans leur amour mutuel. S’aimer mutuellement, même sans procréer, cela n’est pas vouloir l’extinction du genre humain ! Et ce n’est pas y contribuer non plus par un mauvais exemple, car il n’y aura jamais que des homosexuels pour préférer l’homosexualité à la sexualité normale. Quant à l’extinction de la race humaine par manque de sexualité procréatrice, ce n’est pas, il me semble, un danger imminent ni lointain. La dénatalité des pays développés est surabondamment compensée par l’hyper-natalité des pays pauvres, comme le prouve la courbe des naissances mondiales.
Culture de mort, donc ?… Je ne veux pas prendre la défense de l’immoralité, mais je ne crois pas que l’on défende de bonnes causes avec de mauvaises raisons.
[C’est une culture de mort car c’est une atteinte à la famille, cellule de base de la société. En touchant à la famille, on déstabilise toute la société. C’est Hiroshima, si vous voulez…
MJ]
titou82
Se dire chrétien et être pour le “mariage” homosexuel , et pour l’adoption par ces individus , c’est comme être à la fois policier et voleur ou encore juge et mafioso !
titou82
Gustave ,
le terme couple n’est pas approprié pour désigner deux personnes du même sexe , ne pouvant justement pas s’accoupler , voilà pourquoi je dis qu’a la rigueur ont peut les appeler “couple stéril de nature”.
La difference entre un duo d’homos et un couple stéril ( hetero ), c’est que la stérilité du couple hétéro est indépendante de leur volonté , alors que dans l’autre , les zomos ont choisi , ou sont atteind d’une sexualité ne permettant pas la reproduction , raison pour laquelle le mariage doit rester l’union d’un homme et d’une femme , ainsi qu’une structure familiale , et qu’il ne faut pas priver un enfant orphelin d’un père et d’une mère substitution , et encore moins lui imposer le comportement déviant homosexuel …une personne adulte qui n’aime pas l’homosexualité ne frequentera pas le milieu homo , un enfant , qui aura perdu son père et sa mère biologique , lui n’aura pas ce choix , ils sera homosexualisé de “force” par tout ces politiques et ces gauchistes pervers !
Gustave Minet
Merci au Salon Beige de donner un espace d’expression à des Catholiques pas très à l’aise avec la culture dominante. J’apprécie que soient publiés certains de mes posts un peu moins “catholiquement corrects”, et je suppose que cette grâce m’est faite pour ce qu’ils ont ou semblent avoir de bien intentionné.
Il y a des choses, en effet, que je ne comprends pas dans certains grands combats de l’Eglise. Je pense tout d’abord à ce refus obstiné de reconnaître le caractère NATUREL de l’homosexualité. Naturel est ce qui est dans la Nature. Gide disait, et je crois qu’avec acuité : “Ne dites pas : contre nature, mais contre votre nature”. Gide, je sais, n’est pas un Père de l’Eglise. Mais son idée n’est pas idiote. Il y a différentes natures. Un désir sexuel qui n’a pas pour raison d’être la procréation, cela n’est pas logique, soit, mais cela existe. De même qu’existe parfois un appareil reproductif qui utilise des énergies tout en étant parfaitement stérile. Pourquoi Dieu a-t-Il voulu des moyens qui ne tendent à aucune fin ? Pourquoi la Nature a-t-elle décidé que les vivants servent de nourriture les uns aux autres, de sorte que la mort soit nécessaire à la vie ?… Une chose est sûre, c’est qu’il y a des réalités qui sont là, devant nous, et que nous n’avons pas inventées, et qui doivent bien avoir une raison d’exister, puisqu’elles existent.
L’homosexualité existe. La plupart des homosexuels la découvrent en eux de la manière la plus simple et naturelle qui soit : en se rendant compte qu’ils sont amoureux d’une personne de même sexe. L’amour ne se commande pas. On peut parfois y résister, si l’on a de sérieuses raisons de le faire. Mais résister à l’amour au point de s’interdire tout amour, parce qu’on est certain de ne pouvoir aimer que de cette manière-là, qui en aura le désir ? L’amour (au sens charnel) est si intimement lié au goût de vivre qu’une vie sans amour semble excessivement misérable. J’ai l’impression que la réflexion catholique sur l’homosexualité ne tient pas assez compte de la perception subjective qu’ont les homosexuels de leur besoin d’amour homosexuel.
Quoi qu’il en soit, s’il est vrai que l’Eglise veut le bien des homosexuels, et non pas surfer sur l’homophobie, se grandir au détriment d’une humanité sacrifiable, elle se doit d’avoir un discours qui offre aux homosexuels une espérance de se sauver AVEC leur homosexualité. Si c’est dans la continence, alors il faut que ce soit pour une autre raison qu’une loi morale qui va à contre-courant de ce que l’homosexuel croit être sa nature. Parce que la morale est sans pouvoir contre la nature. Il y a quelque chose de plus convainquant que la morale a mettre en avant pour que la nature soit subjuguée. Cet élément surnaturel ne peut être qu’un amour encore plus puissant que l’amour érotique, pourtant déjà capable de piétiner tous les autres intérêts personnels. Que peut-il être, ce “super-Eros”, sinon l’amour mystique, celui qui vient d’une communication directe avec Dieu ? Ce qui manque souvent au catholique indigné devant le Mal, c’est d’avoir une piété dont le mérite serait un peu plus grand que celui d’avoir résisté à une tentation qu’il n’a jamais eue…
[Non, l’homosexualité n’est pas naturelle. Pas plus que la pédophilie ou tout acte déviant.
Voici le CEC :
L’Écriture Sainte s’ouvre sur la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27) et s’achève sur la vision des ” noces de l’Agneau ” (Ap 19, 7. 9). D’un bout à l’autre l’Écriture parle du mariage et de son ” mystère “, de son institution et du sens que Dieu lui a donné, de son origine et de sa fin, de ses réalisations diverses tout au long de l’histoire du salut, de ses difficultés issues du péché et de son renouvellement ” dans le Seigneur ” (1 Co 7, 39), dans l’Alliance nouvelle du Christ et de l’Église (cf. Ep 5, 31-32).
1603 ” La communauté profonde de vie et d’amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l’auteur du mariage ” (GS 48, § 1). La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. Le mariage n’est pas une institution purement humaine, malgré les variations nombreuses qu’il a pu subir au cours des siècles, dans les différentes cultures, structures sociales et attitudes spirituelles. Ces diversités ne doivent pas faire oublier les traits communs et permanents. Bien que la dignité de cette institution ne transparaisse pas partout avec la même clarté (cf. GS 47, § 2), il existe cependant dans toutes les cultures un certain sens pour la grandeur de l’union matrimoniale. ” Car le bien-être de la personne et de la société est étroitement lié à la prospérité de la communauté conjugale et familiale ” (GS 47, § 1).
[…]
1605 Que l’homme et la femme soient créés l’un pour l’autre, l’Écriture Sainte l’affirme : ” Il n’est pas bon que l’homme soit seul ” (Gn 2, 18). La femme, ” chair de sa chair ” (cf. Gn 2, 23), son égale, toute proche de lui, lui est donnée par Dieu comme un ” secours ” (cf. Gn 2, 18), représentant ainsi le ” Dieu en qui est notre secours ” (cf. Ps 121, 2). ” C’est pour cela que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviennent une seule chair ” (Gn 2, 24). Que cela signifie une unité indéfectible de leur deux vies, le Seigneur lui-même le montre en rappelant quel a été, ” à l’origine “, le dessein du Créateur (cf. Mt 19, 4) : ” Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair ” (Mt 19, 6).
Puis la DSE :
Face aux théories qui ne considèrent l’identité de genre que comme un produit culturel et social dérivant de l’interaction entre la communauté et l’individu, faisant abstraction de l’identité sexuelle personnelle et sans aucune référence à la véritable signification de la sexualité, l’Église ne se lassera pas de réaffirmer son enseignement: « Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l’épanouissement de la vie familiale. L’harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l’appui mutuels ».496 Cette perspective fait considérer comme un devoir la conformation du droit positif à la loi naturelle, selon laquelle l’identité sexuelle est indisponible, car elle constitue la condition objective pour former un couple dans le mariage.
MJ]
Gustave Minet
@ MJ
Le couple homo n’est pas plus une atteinte à la famille que le célibat n’est une atteinte au mariage. Les homos en couple n’empêchent pas les gens normaux de se marier et d’avoir des enfants.
La famille “cellule de base de la société” ? – Pourquoi pas. Mais la société est-elle détruite parce que des gens vivent ensemble sans constituer une famille ? Et les communautés religieuses, alors ? Uniquement des personnes de même sexe, et qui ne font pas le moindre enfant. Et les personnes solitaires ? Les ermites, est-ce qu’ils détruisent la société ? Et les gens qui vivent ensemble sans raisons religieuses, mais par exemple pour être moins seules, ou pour avoir moins de loyer à payer ?… Il y a toute sorte de groupes humains qui ne sont pas des familles, au sens mari+femme+enfants, et qui, cependant, sont des cellules de la société. Réservons la dignité de “cellule de base” à la famille, si vous voulez. Mais comme, dans un mur, il y a des briques de base et des briques qui ne sont pas à la base, mais sur la base, et que l’ensemble fait un mur, de même il peut y avoir une société avec des familles et des unions de gens ou des gens seuls qui ne sont pas des familles. Où est le problème ? Je dis : le problème pour la constitution d’une société ?
En plus court : les homos ne demandent pas l’abolition de la famille. Ils ne demandent pas aux autorités d’imposer à tous leur sexualité. Ils demandent à vivre en paix, et respectés par les autres. Pourquoi est-ce qu’un Catholique aurait la mission de rendre aux autres la vie insupportable ?
[Faux : le lobby gay demande à avoir les mêmes droits que les familles. Il passe son temps à réclamer des droits juridiques qu’il n’a pas à avoir. En outre, ils passent leur temps à tenir des manifestations durant lesquelles ils s’exhibent en public.
Il faut bien comprendre ce qu’enseigne l’Eglise, plutôt que de s’abriter derrière un individualisme (après tout, les zoophiles n’embêtent personne …)
“Un problème particulier lié aux unions de fait a trait à la demande de reconnaissance juridique des unions homosexuelles, qui fait toujours plus l’objet d’un débat public. Seule une anthropologie répondant à la pleine vérité de l’homme peut donner une réponse appropriée à ce problème, qui présente différents aspects, tant sur le plan social que sur le plan ecclésial. C’est à la lumière de cette anthropologie « qu’apparaît (…) incongrue la volonté d’attribuer une réalité “conjugale” à l’union entre des personnes du même sexe. En premier lieu s’y oppose l’impossibilité objective de faire fructifier le mariage à travers la transmission de la vie, selon le projet de Dieu inscrit dans la structure même de l’être humain. En outre, l’absence des présupposés pour cette complémentarité interpersonnelle que le Créateur a voulue, tant sur le plan physique et biologique que sur celui éminemment psychologique, entre l’homme et la femme, constitue un obstacle. Ce n’est que dans l’union entre deux personnes sexuellement différentes que peut s’accomplir le perfectionnement de l’individu, dans une synthèse d’unité et de complémentarité psycho-physique mutuelle ».
La personne homosexuelle doit être pleinement respectée dans sa dignité et encouragée à suivre le plan de Dieu avec un engagement particulier dans l’exercice de la chasteté. Un tel respect ne signifie pas la légitimation de comportements non conformes à la loi morale, ni encore moins la reconnaissance d’un droit au mariage entre personnes du même sexe, entraînant l’assimilation de leur union à la famille. « Si, du point de vue juridique, le mariage entre deux personnes de sexe différent était considéré seulement comme une des formes de mariage possible, l’idée de mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun. En mettant sur un plan analogue l’union homosexuelle, le mariage ou la famille, l’État agit arbitrairement et entre en contradiction avec ses propres devoirs ».
MJ]
sdv
Dans l’empire romain,de nombreux couples homos élevaient des enfants surtout dans les classes aisées,avec l’aide de nourrices et on leurs attribuait des précepteurs…Certains cathos “démarrarent” au quart de tour dès qu’une loi les offusque,aujourd’hui l’Argentine,hier le Portugal,…les parlements ont voté,sous la pression,mais il ont voté.L’Eglise,elle ne change pas depuis près de 2000 ans.L’empire romain,lui a été balayé par les invasions barbare. Veramos despuès.
Gustave Minet
@ MJ
Merci pour ces longues citations. Elles prouvent que l’opinion que vous défendez est défendue aussi par l’Eglise, ce que je n’ai jamais mis en doute.
Je reste songeur en lisant, par exemple, ceci : “Si, du point de vue juridique, le mariage entre deux personnes de sexe différent était considéré seulement comme une des formes de mariage possible, l’idée de mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun. En mettant sur un plan analogue l’union homosexuelle, le mariage ou la famille, l’État agit arbitrairement et entre en contradiction avec ses propres devoirs ». En oubliant la dernière phrase, qui n’apporte aucun argument, mais ne fait que réaffirmer une condamnation, il ne nous reste qu’une seule chose à nous mettre sous la dent. C’est que “l’idée du mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun”. Belle occasion pour nous dire ce que serait ce changement radical, et en quoi la nouvelle idée du mariage serait un mal pour tous les membres de la société. Mais cela n’est pas dit. Il y a, hélas, des gens comme moi, pas très intelligents, qui ont besoin qu’on leur mette les points sur les i. Seulement voilà, préciser la pensée, c’est s’exposer à une contre-argumentation. Et pour cela, il faut être sûr de son fait. Il faut avoir pensé sérieusement à la question. Moi, donc, comme apparemment pas mal de Catholiques, je ne vais pas soutenir une campagne anti-homosexuelle qui a pour fondements anthropologiques des affirmations gratuites qui sont, par ailleurs, contredites par des recherches scientifiques sérieuses, et par des témoignages dont rien n’autorise à douter de la bonne foi.
Ces histoires de complémentarité ne résistent pas à l’examen lucide de ce qu’est, dans la réalité, un couple hétérosexuel. Est-ce aux homos que l’on va reprocher le fiasco de la majorité des couples hétéros ? Le bonheur familial n’est pas impossible, mais la vérité ordinaire d’une famille, chrétienne ou pas, ce n’est pas précisément la paix. Du reste, je ne lis pas dans l’Evangile une louange dithyrambique de la famille, mais plutôt une louange de l’abandon de la famille. Et Saint Paul ne fait pas non plus l’apologie du mariage, mais celui du célibat.
Je ne pense pas non plus que le Christ se soit jamais soucié de la “société”. Il pensait à l’Eglise, famille de Dieu. Il s’est insurgé contre le divorce, et c’est à peu près toute sa doctrine sur la “famille”. Y a-t-il un seul mot, dans les évangiles, sur l’homosexualité ?
Une chose est de faire chorus, autre chose d’avoir raison. Nous ne pouvons pas nous contenter de répéter qu’une chose est vraie parce que c’est l’opinion qui prévaut dans l’Eglise. Et si, sur ce sujet, l’Eglise ne menait pas le bon combat ? Je pose la question sincèrement, parce que je vois, dans mon entourage, des homos qui cherchent Dieu, et qui font même beaucoup de bien autour d’eux. Si certains homos demandent des droits, c’est parce qu’ils croient avoir le droit d’avoir des droits ! Et s’ils s’exhibent en public, c’est parce qu’ils n’acceptent pas de se considérer eux-mêmes comme des déchets qu’il faut faire disparaître.
Je ne prétends pas être suivi dans ce que je dis. Mais il est bon, quand même, que cela soit dit, et surtout dans un forum catholique, parce que le catholicisme, ce n’est pas la même chose que l’homophobie.
[@ GM, c’est à croire que vous aimez me faire perdre mon temps. Les arguments existent, sur ce blog, et on peut les retrouver si on se donne la peine de les chercher.
Il vous fait lire des études anthropologiques sérieuses. Nous parlons ici de l’ordre qui organise une société, pas de caprices individualistes. Voici une argumentation non religieuse, puisque vous niez à l’Eglise la faculté de tenir un discours déconnecté de la Révélation, tombant ainsi dans l’erreur de croire que foi et raison sont séparables :
“Selon l’ordre relatif à la raison
La loi civile est soumise à la loi morale. Il ne revient pas à la loi civile de dire la morale mais de contribuer à l’organisation de la société au regard du bien commun. En revanche, elle ne peut pas être en contradiction avec la loi morale sinon elle perd de son crédit et c’est la société qui vient à perdre progressivement le sens de la loi. Un état de fait que l’on peut constater à travers de nombreuses attitudes délinquantes que l’on qualifie, à tort, d’incivilités.
La loi ne peut pas être à l’opposée des principes de la raison. Il n’y a rien de discriminatoire à rappeler que ce sont des hommes et des femmes qui se marient, qui conçoivent, éduquent ou adoptent des enfants. Un critère de sexualité est indispensable au mariage et à l’adoption des enfants. Ils ont besoin de la double figure de l’homme et de la femme, du père et de la mère, pour se développer de façon cohérente en sachant que seuls un homme et une femme peuvent concevoir un enfant. Nous sommes dans un contexte de désincarnation de la sexualité humaine et de la procréation. Nous finissons par croire, de façon délirante, que l’on peut “fabriquer” un enfant dans n’importe quelle condition pour obtenir l’objet qui viendra rassurer le narcissisme et l’égoïsme de l’adulte voire de l’immature. Dans ces conditions, l’enfant est un objet au lieu d’être reconnu pour lui-même.
Les lois qui légitiment l’homosexualité sont donc contraires à la raison et au bien commun. Le mariage doit être protégé de ces dérives. Répétons le, l’homosexualité est une réalité privée qui n’est pas au fondement du lien social. Elle ne peut pas devenir une norme parmi d’autres. En la présentant comme telle, on entraîne un changement considérable dans la société qui ne sera plus organisée autour du bien commun mais à partir de singularités qui finiront par desservir le lien social et la cohésion sociale.
Selon l’ordre biologique et anthropologique
Des réalités aussi objectives que les aspects biologiques, corporels et anthropologiques qui caractérisent la base du mariage sont absentes des “unions” homosexuelles pour fonder raisonnablement le mariage. Ces relations ne sont pas de l’ordre de la conjugalité et sont, par définition, infécondes. Elles ne représentent pas l’avenir de la société comme le couple fondé entre un homme et une femme.
Les manipulations revendiquées pour obtenir une fécondation artificielle, sont une perversion et ne changent rien au problème qui fait que, dans l’homosexualité, nous sommes dans le déni de la différence des sexes et dans le déni même de l’acte sexuel entre un homme et une femme afin de concevoir un enfant. La procréation médicalement assistée (PMA) est un mode de fécondation exceptionnel et très coûteux à bien des égards. Il est déraisonnable de vouloir concevoir à partir de la PMA un nouveau type de parenté et de filiation au nom de l’unisexualité et du narcissisme sexuellement autosuffisant, ce qui ne manquera pas de peser négativement sur le destin psychologique des enfants dans les générations à venir. Les effets néfastes de ce genre de pratique, s’ils sont prévisibles, se mesurent sur le long terme.
En revanche, il convient de faire une distinction entre ceux qui sont devenus pères ou mères au sein d’un couple formé par un homme et une femme, et qui se sont séparés pour vivre leur homosexualité, et d’autres qui, dans une relation entre personnes de même sexe, veulent adopter ou obtenir par tous les moyens un enfant. Si les premiers doivent pouvoir continuer à exercer leur responsabilité parentale selon les exigences fixées par la loi qui veille à l’intérêt de l’enfant, il est préférable de ne pas permettre aux seconds de se voir confier un enfant qui a besoin d’un homme et d’une femme pour se structurer affectivement. Vouloir transgresser cette donnée de base de l’humanité, même si des situations exceptionnelles peuvent se présenter, revient à entrer dans un univers sans limites où tout semble possible. C’est le règne de la pensée magique et le déni du principe de réalité au mépris des conséquences qui en découlent.
Les enfants qui seraient adoptés dans ces “unions” risquent d’être instrumentalisés pour satisfaire chez des homosexuels le besoin d’être reconnus par la société. L’enfant serait pris en otage et situé dans une incohérence relationnelle. Il n’est pas juste de prétendre qu’il suffit qu’il se sente aimé pour s’épanouir : encore faut-il savoir dans quelle structure relationnelle un enfant doit être placé pour se développer. De nombreux problèmes se posent déjà avec des enfants du divorce mais aussi avec des enfants adoptés, faut-il ajouter des problèmes supplémentaires, et notamment identitaires, à des enfants qui ne sont pas habituellement appelés à la vie pour soutenir et valoriser des adultes dans leur mal être ? Faut-il ainsi fabriquer les psychoses de demain ?
Selon l’ordre social
La société ne peut être qu’hétérosexuelle, c’est-à-dire fondée sur le couple formé par un homme et une femme. Ils sont dans les conditions objectives pour s’engager et instituer ainsi leur état de vie dans le mariage.
L’homosexualité ne participe pas au bien du développement de la personne et de la société. Elle n’a pas à être reconnue par des lois spécifiques. La reconnaissance des “unions” homosexuelles n’apporte rien au lien social ; cela voudrait dire que l’on peut édifier et légitimer toutes les tendances sexuelles pour composer le lien social. C’est l’inverse qui se produirait car la tendance sexuelle (comme la tendance homosexuelle) est du côté de la pulsion et il n’est pas possible de se socialiser à partir d’une tendance à moins de le faire dans la violence, le chantage et la plainte permanente. La sexualité ne peut se socialiser qu’à partir de l’identité sexuelle (le fait d’être homme ou femme) qui est sur le versant de la culture et de l’élaboration des pulsions sexuelles pour les intégrer dans la cohérence de son identité. Avec l’homosexualité, c’est le processus contraire qui se produit et qui va à l’encontre du mouvement de civilisation de la personne et de la société. La volonté de contester les normes et les invariants de la société au nom de l’homosexualité montre, à l’évidence, qu’elle est un dissolvant social et un combat anti-juridique des normes objectives. L’homosexualité ne peut pas être un enjeu politique comme on le laisse entendre actuellement à moins d’être démagogique et suicidaire dans une société dépressive qui méconnaît ses repères de base.
Selon l’ordre juridique
Le mariage repose sur l’association des deux identités sexuelles et non pas sur une tendance partielle et témoigne du sens de l’engagement du couple formé par un homme et une femme dans la société et de la volonté de la société d’accorder des droits privilégiés à ceux qui s’engagent ainsi dans un lien juridique. Le mariage assure également le renouvellement des générations, la lisibilité de la filiation et de la parenté et apporte de la sécurité aussi bien aux adultes qu’aux enfants issus de leur communion sexuelle.
Des arguments spécieux sont souvent utilisés pour se plaindre de l’absence des droits en commun parce que deux personnes de même sexe vivraient sous le même toit (payer moins d’impôts, faciliter la succession, bénéficier de la couverture sociale du partenaire en cas de nécessité, voyager en étant reconnu comme un couple etc.). En réalité, ces personnes peuvent, comme tous les citoyens, bénéficier de droits (sur la base de leur autonomie privée) pour régler des questions juridiques, ouvrir un compte joint, acheter un appartement etc. sans pour autant que leur “union” soit assimilée injustement à un couple ou une famille. C’est pourtant à cette dérive regrettable à laquelle nous assistons. Des droits qui sont inhérents au mariage et à la vie familiale sont ainsi morcelés et distribués selon les majorités politiques dans l’irrespect des électeurs et du bien commun.”
MJ
Jeanne Smits
Quelques précisions de traduction, faite hier très tard dans un état d’azimutage certain !
D’accord pour les “cachorros”, lionceaux et non chiots, bien sûr, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je corrige.
Pareja : oui, c’est au sens de “couple” dans la société mais il y avait à mon sens une nuance péjorative à rendre, d’où le choix de “paire”. J’aurais pu aussi écrire le mot “couple” mais au féminin alors (comme : “une couple de perdrix” car il est clair que deux personnes de même sexe ne peuvent former “un couple”.
Je ne vois pas comment on peut en français écrire “configurer la culture de mort” pour rendre ce qui est dit : ce ne sont pas les couples homosexuelles qui donnent sa forme à la culture de mort, elles en sont comme l’emblème, d’où le choix certes bancal de “figurent”.
Sur le fond : il est des sujets qui déclenchent des passions et l’affaire des homosexuels en est un. Pour en parler sans passion, pourtant, il faut partir d’un principe : l’activité homosexuelle ne correspond pas au bien de l’homme, comme l’ont affirmé pendant des millénaires des cultures bien différentes les unes des autres. Lui donner un statut public est attentatoire en effet au bien de la vie sociale en générale en bouleversant le sens des responsabilités, des devoirs, du bien et du vrai bonheur de l’homme.
Ce que je constate aujourd’hui, c’est que la simple affirmation de cette “loi naturelle” est déjà considérée comme attentatoire aux droits gays. Les discussions qui précèdent le prouvent amplement !
Amitiés
titou82
Dans l’empire romain il se dit beaucoup chose contradictoire , certains disent qu’elle était interdite par Cesar , d’autre disent qu’ils étaient bisexuel et non homosexuel ….en tout cas , il n’y avait ni gay pride ni mariage homo , ce qui veut dire qu’actuellement nous sommes plus regressif que l’antiquité ….d’autres disent que la pédophilie était assez répendu …il serait bon d’avoir des éclaircissement sur cette parti de l’histoire souvent utilisé par les homophiles pour nous faire retourner 2000 ans en arrière ….
Nabulione
Le mariage n’est pas autre chose que l’union légale d’un homme et d’une femme. Cette profonde vérité peut bien être cachée par des législations d’exception d’essence totalitaire, elle n’en demeure pas moins intangible.
L’homosexualité est anormale et n’est pas naturelle.
On peut toujours prétendre le contraire en sautant comme un cabri et en répétant que la nuit, il fait jour…
philippe
Pour Gustave Minet.
L’homosexualité n’est pas une nature imposée. On ne nait pas homosexuel. Il s’agit de la conséquence d’une éducation, d’un comportement affectif ou d’un manque, voir d’une mixité imposée. Ce choix est certes le plus souvent inconscient mais il n’est inscrit nulle part dans les gênes. Il sera toujours la conséquence de l’acquis et non de l’inné. Il n’est donc pas naturel.
Le seul élément naturel que l’on retrouve toujours dans les couples homosexuels, est l’altérité et cette dernière est toujours masculine ET féminine.
Dans le cadre d’une homosexualité latente au début de la puberté, il existe un type de relation que l’on a qualifié “d’amitiés particulières”. A ce stade effectivement, l’adolescent ne présente pas de maturité suffisante pour que son choix se détermine, il est donc possible que cette latence devienne réelle par choix mais jamais par nature. D’autre part, l’attirance à cet âge pour un individu du même sexe, a pour caractéristique l’absence de traits virils mais plutôt de traits féminisant, voir asexués et là encore l’altérité s’impose. Quand les traits changent, si la relation perdure, elle ne reste que le choix des individus en fonction de critères affectifs ou émotionnels et non génétique ou propre à la raison.
Je prétends que tout homosexuel surmontant son état émotionnel peut redevenir hétérosexuel car il ne fera que retrouver sa réelle nature identitaire qui est à l’origine de son existence propre.
Denis Merlin
Le mariage suppose non seulement la différence des sexes, mais encore la possession des organes permettant la copulation et la procréation.
C’est-à-dire que le mariage entre un homme et une femme qui (par exemple) ne possèderait pas de vagin serait nul, de même entre une femme et un homme qui (par exemple) ne possèderait pas de pénis ou qui serait atteint d’impuissance absolue serait nul. Et cela en vertu de la raison, du droit naturel.
On s’était posé la question de la validité de pareils mariages et nombreux étaient ceux qui penchaient pour la validité des mariages des personnes ne pouvant absolument pas copuler. Un pape (je ne me souviens plus du quel, mais c’était au moyen-âge) a dirimé la question contre la majorité par des arguments purement rationnels : le mariage est institué pour l’acte sexuel pratiqué naturellement, ce qui rend incapables de se marier ceux qui ne peuvent absolument pas copuler, seraient-ils de sexes différents. Si cela intéresse des lecteurs, si mes souvenirs sont bons j’ai posté sur la question sur mon blog ainsi qu’en commentaire sur le blog de monsieur Daoudal .
Les arguments de monsieur Minet reviennent finalement à l’éternel argument relativiste, “vous pensez cela, l’Eglise l’enseigne, mais… tout le monde n’est pas d’accord, donc vous n’avez pas le droit de l’imposer, ni finalement de le penser car c’est méchant à l’égard des minorités.” Pur sophisme qui consiste à affirmer qu’il ne faut pas affirmer et à interdire une vérité sous prétexte que certains prétendent ne pas la voir, c’est-à-dire à imposer l’opinion libérale. C’est l’idéologie maçonnique celle qui conduit au totalitarisme.
Ces arguments se sont “enrichis” récemment de nouvelles et cafardes injures et diffamations : “vous êtes hostiles aux homosexuels, vous êtes hostiles aux femmes, vous êtes hostiles aux minorités etc.”
Nos relativistes (maçons, laïcistes, libéraux, intégristes de diverses religions…) finissent généralement par un violation de la liberté religieuse : “vous n’avez pas le droit de penser cela, car votre Jésus n’était pas d’accord avec vous.” Ce qui revient à supprimer la liberté d’expression au nom de Jésus, donc à nier la liberté religieuse de son contradicteur en opposant Jésus et l’Eglise, Jésus et le Créateur, la doctrine prêchée par Jésus et la loi naturelle.
Je me permets d’attirer l’attention du Salon beige et de madame Smits sur la méditation de la liberté religieuse, pivot des droits de l’homme, par notre pape actuellement glorieusement régnant :
« La liberté religieuse en étant enracinée dans la (…) dignité de l’homme et orientée à la recherche de l’ « immuable vérité », apparaît comme la « liberté des libertés ». La liberté religieuse mérite vraiment ce nom quand elle est fait corps avec la recherche de la vérité et est en cohésion avec la vérité de l’homme. »
« Ce paramètre nous offre un critère fondamental pour discerner le phénomène religieux de ses manifestations. Il permet en fait de distinguer la “foi en la divinité” du fondamentalisme, de la manipulation et de l’instrumentalisation de la vérité de l’homme. Car tout ce qui s’oppose à la dignité de l’homme s’oppose à la recherche de la vérité, et ne peut être considéré comme liberté religieuse. Ce critère nous permet en outre une vision profonde de la liberté religieuse, qui élargit les horizons des notions d’ «humanité » et de « liberté » de l’homme et permet à celui-ci d’établir une relation profonde avec lui-même, avec l’autre et avec le monde. La liberté religieuse en ce sens est une liberté pour la dignité et pour la vie de l’homme. »
Ce qui implique que la dignité de l’homme s’oppose à ce qu’il soit considéré comme une occasion de plaisir et encore plus à ce que la société reconnaisse un droit à l’instrumentalisation de l’homme (donc des enfants et/ou de son “partenaire”).
“Pas de liberté, pour les ennemis de la liberté.” aurait dit Saint Just Plus précisément, il n’y a pas de liberté en dehors de la vérité de l’homme. “La vérité vous rendra libre” (Jn 8,32) Corollaire : ceux qui s’opposent à la vérité s’opposent à la liberté.
bernard
La théorie du genre est à l’œuvre, le mariage des homosexuels en témoigne.
Nous sommes je pense dans une phase finale de la révolution dans la définition donnée par Monseigneur Gaume. De 1789 à 1968 la révolution a sapé les institutions protectrices de la morale naturelle…
Aujourd’hui la révolution conteste directement la volonté de Dieu créateur : “soyez féconds et multipliez vous”, ce qui n’est pas le cas des unions contre nature.
La haine de l’ange déchu est ici manifeste… Résistons lui et face à la menace de persécution physique pour nos idées souvenons nous de ces paroles des anciens chouans : “S’il est bien douloureux d’être opprimé, il n’y a de honte qu’à se soumettre”.
Battons nous contre ces attaques contre la création, Deus lo Vult !
Bernard