Lu ici :
"Après une intense vague de critiques contre les autorités municipales de Quito (Équateur), la campagne féministe qui avait comme thème « Si putain, c’est être libre et maître de mon corps, je suis putain, et alors ? » et illustrée par des croix roses placées dans divers quartiers de la capitale (panneaux publicitaires, publicités sur bus) a finalement été retirée. […]
Les catholiques ont fait pression grâce aux réseaux sociaux et via des collectes de signatures, pour obtenir le retrait des panneaux de cette campagne.
Elias [directeur de l'Observatoire catholique de l'Equateur – NDMB] indiquait que la campagne […] cherchait à dénoncer la violence faite contre les femmes mais qu’elle était devenue une excuse pour attaquer l’Église, en essayant de placer un message que les féministes ont bien appris: « la société chrétienne est identique à la société machiste. Pour cela, les promoteurs de la campagne ont utilisé l’image évocatrice de la croix ». Le chef de l’Observatoire catholique a également noté que « beaucoup de femmes se sont senties offensées d’être appelées « putes ».Mais je pense qu’il y a une perle de la campagne qui est passé inaperçue, la question finale irresponsable «et alors? « . De cette question vient l’enfant abandonné, le criminel sans scrupules, le politicien corrompu, l’enfant dans le coma pour prise de drogues. » La question « Et alors? » utilisée par les féministes, dit Elias, « essaye d’installer les anti-valeurs dans une société de plus en plus distraite. » […]