En Syrie, alors que les Etats-Unis par la voix de John Kerry commencent à se dire qu'il va falloir négocier avec Bachar al-Assad, la France de Fabius s'enfonce dans son "ni – ni" (ni l'Etat islamique – ni Assad), ce qui commence à devenir un peu ridicule, et confine au déni de réalité, grande spécialité de notre ministre des Affaires étrangères.
Valls soutient Fabius car Assad est selon lui "responsable de dizaines de milliers de morts". Certes, et l'Etat islamique fait sans doute figure d'enfant de chœur en comparaison ? Entre deux maux, il faut peut-être ici choisir le moindre, ce qui est l'avis de Jacques Myard, interrogé par France 24 :
[…]"le député français Jacques Myard, qui a réalisé le mois dernier un voyage polémique à Damas au cours duquel il a rencontré le président syrien, a critiqué la position de la France dans ce dossier. "Je crois que la diplomatie française est en train de se mettre dans un coin", a-t-il expliqué. "Croire qu'on va pouvoir trouver une solution politique en posant comme préalable le retrait du président est une faute", a-t-il ajouté en insistant sur le besoin de négocier avec tous les acteurs de ce dossier syrien."
La Hollandie, qui pèche par orgueil et manque de prudence, a fait perdre à la France toute intelligence diplomatique et politique, et à cause d'elle, notre pays n'a plus aucune crédibilité dans le monde. Caler la diplomatie sur l'idéologie et non sur la réalité est un petit jeu dangereux, qui éloigne progressivement la France des décideurs qui comptent.
oh lala
la médiocratie au pouvoir n’a pas la capacité de jugement nécessaire pour gouverner un pays, c’est la pagaille partout!
créer des écoles hors contrat pour apprendre à nos enfants à lire, écrire, et réfléchir!
damestoy
Hollande s’est embourbé dans une posture psycho-rigide anti- Bachar el Assad dont il ne peut sortir sans avouer s’être planté. S’il avait un minimum de bon sens, ou s’il avait gardé quelques bribes de la culture catholique qu’il a reçue dans son enfance, il saurait reconnaître courageusement son erreur pour repartir du bon pied. Dommage pour la crédibilité de la France! Et ne parlons pas de l’Europe, nulle dans cette affaire.
Lolo
ça c’est vraiment déprimant. J’enrage à l’idée que ce nain politique est en train de détruire en peu de temps une grande tradition d’excellence diplomatique française. Et pourtant, la voie d’une ligne politique authentiquement française était là, toute tracée, il n’y avait qu’à reprendre le flambeau laissé par Villepin et son discours fameux de 2003. Je dirais presque : c’eut été facile, les Américains s’étant objectivement embourbés, fourvoyés dans une guerre injuste, il était assez facile de proclamer haut et fort l’originalité d’une voix française authentiquement pacifique et virile. Si la guerre préventive contre Saddam était inique, la guerre contre Daech eût été parfaitement justifiée. On avait là une belle occasion de se racheter aux yeux du monde une véritable image chevaleresque, de défenseurs des faibles n’hésitant pas à prendre les armes, pour ce que la position défendue par Villepin en 2003, pour légitime qu’elle fût, avait pu avoir d’apparemment pusillanime. Après le foutoir indescriptible laissé par les Américains en Irak et en Syrie, les Français avaient là une occasion en or de donner une belle leçon au monde et de ramener l’ordre en nouant des alliances politiques efficaces pour écrabouiller Daech. Au lieu de cela ces pauvres crétins idéologues incapables et sans envergure tombent dans la diplomatie de comptoir, la diplomatie de la sensiblerie : Bachar est un dictateur, donc il est méchant, donc on ne traite pas avec lui.
Honte à Fabius, il me dégoûte d’être français.
Clovis
La France, défenseur des chrétiens d’Orient, se doit de retrouver sa diplomatie. Sur un chantier industriel où je me rendais il y a bien longtemps, le chef de chantier m’avait présenté son équipe en disant: ” Ce sont tous des c…, et c’est moi qui les commande”…D’où le surnom qui est resté: le roi. Voilà la diplomatie française d’aujourd’hui hélas!
FREULON
Ce matin, Jean-Marie Le Pen, invité de France Inter a répondu à ma première question en ce qui concerne le voyage des 4 parlementaires en Syrie. Il a approuvé le bon sens et le courage qu’ils ont eu à affronter la polémique médiatique qui condamnent ceux qui osent défendre le dialogue face à l’intransigeance… Le ni-ni fabiusien rappelle étrangement celui de Nicolas Sarkozy à propos de la politique intérieure vis-à-vis des élections et des consignes anti-FN.
J’ignore si parmi vous il y en a qui m’ont entendu parler et interroger monsieur Le Pen…
Michèle
Honte à toute la clique!
Imbecilli imbecillorum..
Jean Theis
Je n’ai jas entendu parler M. Le Pen. J’écoute peu France Inter.
cabudan
La diplomatie française est au coin avec un bonnet d’âne.
La prochaine étape, c’est la fessée.
djembi
Je trouve que vous chargez un peu la (ou le ?) bête : Sarkozy avec Kouchner et Juppé, avait bien avant Hollande “fait perdre à la France toute intelligence diplomatique”, si ce n’est Chirac avec Barnier et Douste-Blazy. Les derniers qui aient eu un peu de ce sens (à mon sens) étaient Vedrine et Villepin, sans être irréprochables pour autant.
Jean-Claude
Ne pas parler au président de la Syrie est une c… d’ Hol’andouille, avoir détruit la Libye est un CRIME de talonnette 1er!