Le gouvernement italien s’est engagé à trouver une forme de reconnaissance des unions de fait hétérosexuelles et homosexuelles. La présentation d’un projet de loi, qui devait intervenir avant le 31 janvier, pourrait être reportée de deux semaines pour tenter de trouver un compromis acceptable à la fois par les courants laïques et catholiques de la majorité, très divisés sur le sujet.
Les évêques italiens ont réaffirmé leur opposition à une légalisation des unions de fait qu’ils jugent à la fois dangereuse et "superflue". La conférence épiscopale italienne a souligné dans un communiqué que :
"La protection des droits des personnes hétérosexuelles vivant sous le même toit peut être garantie par la jurisprudence civile".
Le même communiqué demande une politique de soutien plus active à "la famille légitime fondée sur le mariage". Quant aux unions homosexuelles, leur reconnaissance entraînerait "la perte de l’importante distinction entre la masculinité et la féminité de la personne humaine". Les évêques ont rejeté les accusations d’"ingérence" portées contre l’Eglise catholique et réaffirmé leur droit "à intervenir pour défendre les grandes valeurs qui, avant d’être chrétiennes, sont d’abord humaines". Le président de la République Giorgio Napolitano a estimé qu’il était
"possible de trouver une synthèse en dialoguant avec l’Eglise et en tenant compte des préoccupations du souverain pontife".
"Une synthèse, ce n’est pas un compromis", a répondu Mgr Betori. "Elle doit se trouver dans le respect des identités. L‘Eglise catholique ne peut renoncer à ses principes".
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Voilà des évêques !!!
Olivier
Soyez congruent dans vos titre, c’est important :
Par exemple, “En Italie, l’Eglise reste fidèle à ses principes”.
Voilà qui est plus engageant qu’une négation, je trouve (enseignement de coaching).
Christian Dancourt
Je pense que sous-entendu : en France, l’Eglise elle n’ose affirmer (à quelques exceptions près) les principes qu’elle défend au nom de l’humanité et de l’Humanité!