Le président du Sénat, Gérard Larcher, a été interrogé dans Le Parisien, suite au dîner rassemblant les chefs de partis autour d’Emmanuel Macron. Extraits :
Je trouve que cette démarche avec les partis politiques n’est pas inintéressante. Le problème est ce qu’il va en sortir. J’espère qu’elle n’aura pas les mêmes résultats que le grand débat, la Convention citoyenne pour le climat ou le Conseil national de la refondation. Attention à ce qu’une nouvelle fois cela ne débouche sur rien. Ce sera l’épreuve de vérité entre un exercice utile pour le pays et un exercice de communication du président de la République. […]
Il a été décidé d’organiser une conférence sociale sur les bas salaires. Est-ce que ça ne manque pas d’ambition ?
Est-ce un nouveau faux-semblant ou l’amorce d’un nouveau dialogue social ? Si ce n’est que de la gesticulation, on le paiera tous cher collectivement. Parce que les Français n’ont plus confiance en nous. Nous leur devons du sérieux.
À Saint-Denis, il a été question de politique migratoire. Êtes-vous favorable à l’élargissement de l’article 11 de la Constitution, qui permettrait d’en faire un sujet de référendum ?
Oui. Mais il faudra que cet élargissement soit bien cadré. Il fait partie des réflexions du groupe de travail sénatorial. Nous avons vu l’échec de la loi Collomb de 2018 et des vingt textes précédents. Nous avons impérativement besoin d’une politique migratoire efficace.
Une réforme constitutionnelle est-elle une condition sine qua non pour réussir en la matière ?
Oui. Sans réforme constitutionnelle, nous ne pourrons avancer, mais il est impossible que les demandes d’asile soient faites en dehors du territoire français, d’instaurer des quotas ou de modifier la gestion du regroupement familial.
Emmanuel Macron n’a-t-il pas définitivement enterré l’option du référendum en matière migratoire ?
Je ne crois pas, mais s’il l’enterre, il en assumera les conséquences. Sans réforme constitutionnelle, il n’y aura pas de politique migratoire réelle et donc aucune politique d’intégration réussie. On ouvre la porte à l’extrême droite si on trompe encore les Français sur ce sujet. […]
Les Français auraient-ils été trompés sur l’immigration ?
Haizkolari
La première réforme vitale à obtenir est la suppression du droit du sol.
En second, la suppression des naturalisations automatiques. On ne devient français qu’en cas de services importants et caracterisés à la France, comme un engagement réussi de plusieurs années dans la légion étrangère.
Une fois cela fait, il faut tout aussi urgement supprimer les allocations familiales, les allocations logement, le RSA, et toutes les aides sociales aux étranger, et ne conserver que l’aide au retour.
On pourrait aussi remplacer l’aide médicale d’État AME, qui coûte plus d’un milliard d’euros par an, par des dispensaires médicaux accéssibles à tous, étrangers comme français, ce qui permettrait de mieux encadrer la dépense.
domido1
Absolument !
Michel
Trompés les Français ? Mais c’est parce qu’ils aiment ça et en redemandent. La preuve ? Ils ont élu et réélu la nullité immature qui est à l’Elysée avec ses mignons au gouvernement…
zongadar
Ne vous moquez pas des français, comparez d’abord le résultat des villes avec les 1352 machines à voter et celles avec les votes papier, est-ce normal que ce soit le ministère de l’intérieur qui valide les votes par correspondance, qui valide les élections de son patron (young leader parmi les young leaders à de tel poste)….?
Antigone
Il n’y avait pas de machines à voter en 1981 et 1988, et pourtant les français ont élu et réélu l’une des plus grandes pourritures politiques de notre histoire dont tout le monde savait qu’il avait organisé lui-même son faux attentat (faux attentat de l’Observatoire) quelques décennies auparavant. Et je ne parle même pas de sa francisque, de ses dîners avec Bousquet etc…ça tout le monde le savait aussi en 1988 au moins! Donc cqfd s’agissant du discernement des français, malheureusement!
domido1
approuvé ! c’était bizarre , ces dernières élections…
colcombet
Comme il l’avoue lui-même, le problème de M. Larcher au sujet du référendum sur l’immigration n’est pas tant l’avenir de la France mais d’éviter “l’extrême droite”.
Mais si presque 50 % des français votent pour ce qu’il appelle “l’extrême droit”e et si peu pour son parti LR, il n’a pas à empêcher les français d’obtenir au pouvoir, le parti qu’ils réclament de façon majoritaire.*
Si un parti ne doit pas arriver aux affaires ce n’est pas celui que décide Monsieur Larcher mais celui dont les français ne veulent plus, en l’occurrence son parti LR qui n’a fait que trahir les gens qui ont voté pour lui.
domido1
OUI
C.B.
“On ouvre la porte à l’extrême droite”
Le parti politique en question a-t-il une existence légale, oui ou non? Si oui, ce n’est pas à ce gros petit monsieur de décider quoi que ce soit à son sujet, mais aux Français, qui ont le droit de vote et (encore) la liberté de voter pour qui bon leur semble.
2018
Quand il dit « les Français n’ont plus confiance en nous », il veut dire « nous la majorité macronienne » ou « nous les homme politiques républicains qui nous remplaçons depuis 40 ans en faisant croire à une alternance » et donc nous la majorité