Lu ici :
"Un grand cru classé de Saint-Emilion acheté par un industriel
chinois : c’est une première dans le bordelais. Bellefont-Belcier,
grand cru classé à Saint-Emilion qui appartenait depuis 1994 à trois
associés, Dominique Hébrard, Alain Laguillaumie et Jacques Berrebi,
vient d’être vendu à un investisseur chinois."
PG
Seule consolation : la production ne sera pas délocalisée en Chine…….
N'ayez pas peur
En 2011, sur 100 ventes de propriétés viticoles bordelaises, seule 1 a été faite à des Chinois, et 2 à des Russes.
Donc, rien d’inquiétant. Cela permet de maintenir l’excellente notoriété du vin bordelais en Asie (forte croissance de la consommation), et ainsi de soutenir l’exportation de nos vins que les français ne boivent plus autant qu’avant.
Tant qu’ils n’achètent pas les icones telles que Petrus, Ch Latour ou Yquem …
Il y a 8.000 chateaux viticoles en bordelais, alors cela ne me dérange pas que dans 10 ans, ils en aient acheté 25 au total !
clement
Il faut que nos lecteurs ne se bercent pas d’illusion; il y a un risque majeur de distortion de compétition. Que se passe t il lorsqu’un propriétaire de grand cru a l’idée de mélanger sa réerve avec une piquette et le vend à l’étranger dans un marché non mature (qui n’a pas les memes exigeances qualités et attentes) disons, à tout hasard, le marché chinois. Quel sera l’effet sur la compétition qui ne pourra pas s’aligner sur les prix affichés et qui n’auront pas la capacité d’influencer les distributeurs et les consommateurs sur la qualité intrinsèque des produits?
Un marché va se fermer, c’est évident.
PLC
Le Qatar n’en n’a pas voulu ?
Non halal ?
nemo
Pour l’avoir ils étaient certainement les “mieux disant” .
Y a t il quelquun en France qui vendrait sa propriété “à perte” sous prétexte qu’elle reste propriété d’un français ? (fut il desouche)
Du vin et des jeux
Vendu à un Chinois [majuscule].
Les Chinois savent encore apprécier la tradition française. Sont-ils les seuls au monde (avec les Japonais) ?
Les Français (méritent-ils encore une majuscule, ces Français) ne savent pas préserver leur héritage. S’ils s’en prennent plein la figure, ce ne sera pas la faute des Chinois. Bien au contraire. Les Chinois avaient les moyens de nous aider. Ils auraient été honorés de pouvoir le faire. Je pense qu’ils auraient simplement réclamé une considération bien légitime, et accessoirement, des garanties. Deux choses que nous sommes incapables de leur offrir, en raison de certains aspects bien français de notre comportement que nous ne savons pas amender. Voilà ce qui nous empêche de faire fructifier nos talents.
Le Seigneur soit avec les Chinois. Puissent-ils se montrer capables de retrouver et de sauvegarder leurs traditions.
De nos jours, les Français ont une mentalité d’esclaves particulièrement serviles. Ils sont sous tutelle, et ils aiment ça. Ils en sont fiers. Témoin, notre Président, élu pour les largesses qu’il dispense en saignant son propre pays, et qui se pavane dans les sommets internationaux alors qu’il est, et qu’il fait de nous, le dindon de la farce. Au fond, qu’a-t-il à gagner à se comporter ainsi. Rien. Absolument rien. Les Américains le méprisent. Ils l’utilisent, puis le jettent. Ou plutôt, il court lui-même à sa perte. De la même manière, les Américains ont un profond mépris pour le dalai lama. Et en vérité, les Chinois ne haïssent pas le dalai lama. Ils disent qu’il est le “chien des Etats-Unis”. Ils s’attristent intérieurement de voir comme ils l’utilisent puis le jettent. Les Chinois ont le coeur grand. Les Français font semblant d’avoir le coeur grand.
Notre fierté est dans le nom du Seigneur, puisque même nos souffrances et nos humiliations trouvent un sens dans la Gloire de Dieu. Mais qu’en est-il de nos compatriotes non croyants. Ou trouvent-ils leur fierté ? Hélas, ils ne la trouvent qu’en tentant de sauver les apparences.
Tout cela n’est pas construit sur le roc, mais sur le toc.
Un chateau de carte qui menace de s’écrouler à tout moment.
Malgré la survivance du décorum communiste, la Chine est intrinsèquement moins pervertie que nous. Que ce soit au niveau des populations ou de la gouvernance. Certes, la corruption existe, mais ce que nous appelons la corruption est d’abord issu de la tradition. Issu de la tradition de faire une offrande.
Nous n’y comprenons rien. Nous sommes trop hautains pour cela. Le Seigneur saura bien nous ramener à de meilleures dispositions.