… lancé par Mgr Hugh Slattery, évêque de Tzaneen, en Afrique du Sud :
"L’Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d’infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés. La conclusion est évidente : plus de préservatifs signifient plus de cas de SIDA et plus de morts. Il est bien sûr ‘politiquement incorrect’ aussi bien ici que dans le monde occidental, d’envisager l’éventualité que le préservatif puisse en réalité alimenter cette maladie mortelle au lieu de la freiner".
Mgr Slattery explique que les avantages économiques d’une telle situation sont réels, l’industrie du préservatif étant une industrie multimillionnaire. L’objectif de l’Eglise dans le pays est de
"lever le voile du secret sur le SIDA et d’inciter les gens à en parler ouvertement. On leur fait croire qu’il n’y a pas de véritable crise. Ils voient que beaucoup de jeunes meurent mais on leur dit qu’ils attrapent le SIDA parce qu’ils n’utilisent pas le préservatif correctement. Derrière tout cela il y a une croyance largement répandue selon laquelle les personnes qui meurent du SIDA ont été ensorcelées".
L’évêque compte montrer aux populations qu’il existe une réponse :
"l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage enrayeront rapidement la diffusion du SIDA. L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. Il est très improbable que la Journée mondiale du SIDA ait un jour comme slogan ‘abstiens-toi et sois fidèle‘. C’est une réponse qui forge le caractère, assure une bonne vie de famille, ne coûte rien et a 100% de garantie de succès".
Michel Janva (via e-deo)