La Cour suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire Carson v. Makin, à propos d’une décision autorisant l’État du Maine à exclure les écoles religieuses d’une aide à la scolarité au motif que ces écoles incluent la religion dans leur enseignement. Par un vote de 6 contre 3, la Cour a statué en faveur des requérants.
Le cardinal Timothy M. Dolan de New York, président du Comité pour la liberté religieuse de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), et Mgr Thomas A. Daly de Spokane, président du Comité pour l’éducation catholique de l’USCCB, ont publié une déclaration en réponse à la décision de la Cour :
“La Cour suprême a décidé à juste titre que la Constitution protège non seulement le droit d’être religieux, mais aussi celui d’agir religieusement. Ce résultat de bon sens reflète l’essence de l’éducation catholique. En outre, la Cour a de nouveau affirmé que les États ne peuvent exclure les écoles religieuses des avantages publics généralement disponibles en raison de leur affiliation ou de leur exercice religieux. Dans notre société pluraliste, il est vital que toutes les personnes de foi puissent participer aux programmes publics et contribuer ainsi au bien commun.
Il est approprié que cette décision concerne un programme dans le Maine, l’État où James G. Blaine était sénateur en 1875 lorsqu’il a œuvré pour l’adoption de l’amendement Blaine – une mesure cyniquement anticatholique visant à modifier la Constitution américaine pour garantir qu’aucune aide publique ne soit accordée aux écoles “sectaires”. Bien que son effort ait été rejeté de justesse, les amendements Blaine ont finalement été adoptés sous une forme ou une autre par 37 États. Ces lois n’ont rien à voir avec la neutralité du gouvernement vis-à-vis de la religion. Elles sont plutôt l’expression d’une hostilité envers les catholiques. Nous sommes reconnaissants à la Cour suprême de continuer à réfuter cet héritage néfaste.”