A côté des destructions et autres profanations, qui ne semblent pas inquiéter les fonctionnaires de la Conférence épiscopale, d’autres destructions se font ou tentent de se faire par voie de justice. Ainsi en va-t-il de la Croix de Montcalivert, dans l’Ariège. A l’été dernier, le conseil municipal était saisi suite à la plainte d’un habitant :
Suite à la demande d’un particulier de mise en conformité avec la loi du site du Tuc de Montcalivert, ce qui obligerait la mairie à détruire la croix positionnée sur le domaine privé de la commune, le conseil municipal s’est réuni pour réfléchir à une solution permettant de répondre à cette demande. Les conseillers se sont basés sur le fait que cet édifice représente un symbole pour le Couserans. «Le chemin de randonnée qui y mène est très fréquenté car il y a deux tables d’orientation et une très belle vue depuis ce promontoire. L’édifice est totalement intégré au paysage.»
La croix de Montcalivert a été récemment taguée. Le maire de la commune s’indigne et déclare :
«Quelle mauvaise nouvelle, ce matin, lorsqu’un randonneur de Montjoie village (merci à lui) nous a apporté des photos prises au sommet du tuc du Montcalivert. La croix, que cette habitante de Foix veut nous faire détruire, construite là par nos ancêtres depuis 1934, à la force de leurs bras, avec des chars à bœufs pour monter le matériel, avec des pelles à main, est couverte de peinture. Je suis le maire de cette commune ; née ici, je suis attachée à cette splendide construction, repère visuel et touristique. Comme les habitants de la commune de Montjoie- en-Couserans, ceux du Couserans et d’ailleurs, je suis triste qu’il y ait des personnes qui détruisent.»
Je suis indignée par ces tags, contrariée, mais cela renforce la décision prise par le conseil municipal qui s’est opposé à la demande de déconstruction. Dans quel monde vivons-nous ? Respectons le bien laissé par nos ancêtres, ce bien construit par des gens vaillants, peu fortunés. »
Respectons les idées des autres et que les promeneurs admirent cette construction entourée de deux tables d’orientation indiquant les sommets et les villes et villages ariégeois, ainsi que les départements voisins. J‘ai déposé plainte, souhaitant que l’on retrouve les auteurs de ces tags et que la justice leur inflige, par exemple, un travail d’intérêt général pour les leur faire nettoyer à la main ces tags.»
Gaudete
Voilà une maire courageuse, on aimerait que les fonctionnaires de la CEF le soient tout autant. Hélas il est permis de rêver car à par quelques évêques isolés, on entend les monsignores dans un silence assourdissant fulminer contre les profanations d’églises de cimetières et autres monuments, à croire qu’ils sont pas au courant
DUPORT
Hélas comme bien souvent il n’est pas possible de signer la pétition puisque le site utilisé indique clairement que nos coordonnées seront transmises notamment à des fins publicitaires !
Gaspard des Montagnes
Pas sur que Brassens aurait aimé être cité dans ces conditions
DUPORT
Il aurait même signé la pétition.
philippe paternot
le vivre ensemble ???
le respect des autres???
pour les mêmes bien sur! les autres doivent se coucher et obéir à leur diktat