C'est encore sur le compte Facebook du ministre.
Encore une victime de l’Education nationale
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RC
c’est l’enneigement complet ….
Avoc
“Lire et écrire” : enseigenment…
Symbole de cette faillite !
et aussi cocasse que voir CAHUZAC parler avec un pupitre annonçant “Lutte contre la fraude fiscale” !
Des guignols !!!
JPO
Mangifiuqe …
esprit libre
Elle mérite un zéro.
Ethos
Que Diantre ! La faute au clavier.
laurent
Faut dire, c’est compliqué comme titre, pour simplifier je propose : Ministre Jesaitou
Gautier
Comme quoi, remplacer les basiques lire , écrire et compter par la théorie du genre entraîné des lacunes !!!
Il est urgent de revenir aux FONDAMENTAUX !!!
eml
Oh, la belle fôte !
bxl
L’ensingement !
Clovis
Alfred de Musset ne pourrait plus écrire,
Naja regnans, “…la lune comme un point SUR un i”: tel est l’enseigenment con peu tiré de sept afich.
Semper Fidelis
Quel gouvernement aura enfin la volonté et la bonne idée (à mes yeux) de revenir à la si belle appellation d'”Instruction publique” ?
L’Å“uvre d’enseignement qu’a apporté la IIIe république mérite quand même un coup de chapeau…
Et nous en sommes loin aujourd’hui !
dupont
la contre-information mensongère semble devenir votre cheval de bataille Mr Janva qui n’ose pas se montrer. Pour ceux qui sont intéressés allez vous renseigner sur le net et vous verrez que cette faute n’existe pas mais a été bel et bien fabriquée par votre maître à penser
[Tiens, voilà un troll…
La photo est sur le compte facebook de NVB :
https://www.facebook.com/najatvb/photos/pcb.10154154681762971/10154154665852971/?type=3&theater
MJ]
gabbrielle
Je vous trouve vraiment très très injuste avec cette ministre qui fait ce qu’elle peut (et elle peut peu) et a déjà fait son mea culpa public (et sans aucune faute d’orthographe).
“Mea Culpa, Mea Magnissima Culpa
[…]
« Chers maîtres et maîtresses d’école,
« Vous l’avouerai-je ? Quand j’ai été nommée ministre de l’Education nationale, je ne connaissais rien de l’Ecole. Rien que ce que j’y avais appris. Je m’en suis donc remise à des conseillers qui pour les uns étaient des gestionnaires et n’en savaient pas davantage, et qui pour les autres étaient des idéologues bornés — mais comment aurais-je su que les gourous du SGEN qui m’étaient recommandés ne représentaient qu’eux-mêmes et leurs lubies ? Un ministre n’est en général choisi que pour son incompétence et son sourire — deux qualités qui ne me font pas défaut. Je suis fière d’appartenir à un gouvernement qui s’appuie sur des vrais principes — par exemple le principe de Peter.
« D’où des expérimentations qui en ont surpris plus d’un, comme cette réforme du collège qui apparemment n’était ni faite ni à faire. J’aurais dû restaurer l’Ecole des années 1980, celle qui a permis à la petite maghrébine déshéritée — au sens bourdieusien, bien sûr, après tout j’ai fait Sciences-Po — que j’étais de devenir… ce que je suis devenue : une surdouée de la langue de bois et des contre-vérités souriantes.
« Tout cela pour vous dire, chers professeurs des écoles…
« Un tout récent rapport écrit par deux femmes (j’en suis heureuse !), Sandrine Garcia et Anne-Claudine Oller, m’a ouvert les yeux sur les décisions que l’on me fait prendre depuis bientôt deux ans. J’étais chez le coiffeur quand je l’ai parcouru — sinon, on m’en aurait fait une note de synthèse édulcorante. J’en avais lu le compte-rendu dans le Monde des Livres fin août — et le lendemain, Natacha Polony, la journaliste que l’on aime haïr, en parlait avec cette ironie benoite qu’elle affectionne et qui nous exaspère tous. Un article de Libé, l’autre journal officiel de la démocratie PS, en résume ainsi les conclusions : »Des méthodes dites progressistes, censées lutter contre les inégalités sociales, les renforcent au contraire. » Et cette semaine, Eric Conan, le journaliste que l’on aime détester, en remet une couche dans Marianne.
Ciel ! On m’aurait trompée à l’insu de mon plein gré ?
« Il s’agit bien sûr de méthodes de lecture.
« Que disent ces deux chercheuses qui ont appuyé leur étude sur une expérimentation sérieuse, trois ans durant ?
« Que les méthodes modernes, celles par lesquelles on a appris à lire à ces 17% d’illettrés de Sixième qui forment l’essentiel des 140 000 gosses balancés à la rue fin Troisième, sont « génératrices d’échecs massifs ». Et qu’elles désavantagent particulièrement les élèves qui comme moi ou Jean-Paul Brighelli, le chroniqueur que l’on aime abhorrer, sont d’origine populaire. Ces deux dames ont finalement recouru, avec succès, à des méthodes utilisées dans les années 1930, au déchiffrage patient, au b-a-ba, et au travail — répéter, apprendre, et répéter encore. Stupéfiant, non ?
« Cela, à vrai dire, je l’avais bien entendu dans la bouche des pseudo-zintellectuels qui tirent à boulets rouges sur mes réformes. Et je n’en croyais rien. Mais là , ces deux chercheuses (des femmes, c’est merveilleux !) enfoncent le clou là où ça fait mal (mais peut-être un clou fait-il toujours mal ?). « L’évitement du travail scolaire », écrivent-elles, « renforce les inégalités ». C’est à n’y pas croire : quand on ne fait pas travailler les élèves, ils n’apprennent rien ! Sidérant ! Et la « pédagogie de la réussite », si bien vendue par Meirieu, Dubet, Establet and co., en abaissant les attentes, produit des catastrophes. Si !
« On m’a vendu — comme à mes prédécesseurs — l’idée que « l’activité de déchiffrage des syllabes » avait sur les élèves le même effet que le travail à la chaîne sur les prolétaires. Et qu’il fallait s’obstiner et éventuellement livrer les innombrables victimes des méthodes « progressistes » aux « professionnels de la psychologie de l’échec scolaire ». C’est au moins ça d’acquis : nous avons fourni aux orthophonistes une clientèle captive inépuisable.
« Et elles en rajoutent, ces chipies : « Le progressisme, disent-elles, n’est pas toujours associé à ce qui fait progresser les élèves mais à ce qui a été construit et imposé comme « pédagogiquement de gauche » ».
« Ça me rappelle la critique de Philippe Tournier, qui dirige le SNPDEN, le principal syndicat des chefs d’établissements, à propos de ma réforme du collège : « On prend des décisions sur la base de croyances de manière purement idéologique ».
Mais si c’est vrai, c’est grave ! Que m’a-t-on fait signer ? Je n’ai pas envie qu’aux législatives de 2017, à Villeurbanne, je retrouve mes bulletins barrés d’un « Réforme du collège » rageur !
« Que faire ? Imposer aux ESPE l’apprentissage systématique des méthodes explicites, c’est-à -dire alpha-syllabiques ? Acheter en masse les livres écrits par le GRIP — et qui font merveille, paraît-il ? Pendre par les pieds tous les pédagogues de malheur qui m’ont donné leurs vessies comme lanternes ?
« Ah, c’est compliqué, la vie d’un ministre !
« Tiens, je retourne chez le coiffeur — c’est encore là que je pense le mieux. »
PS. Heu… On me dit que « magnissima » culpa, cela ne se dit pas. « Maxima », me dit l’une de mes conseillères, qui a fait une khâgne et Normale Sup par dessus le marché. Mais que voulez-vous, je ne connais pas grand-chose au latin — c’est d’ailleurs pour ça que je l’interdis pratiquement aux autres. »
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/mea-culpa-mea-magnissima-culpa-00864.html
Kelkin
Les chantres de l’iPad à l’école ne savent même pas se servir d’un correcteur d’orthographe…
Hermine
Je suis sûr que c’est un attentat terroriste organisé par un sympathisant d’extrême-droite proche de la nébuleuse Manif pour Tous, cherchant à renverser le gouvernement.