Lors de son audition au Sénat pour sa nomination au poste de directeur du renseignement national, Tulsi Gabbard a critiqué le FBI de Joe Biden pour avoir ciblé les catholiques pratiquant la messe en latin en les qualifiant d’« extrémistes traditionalistes radicaux ».
Gabbard visait une note divulguée en 2023, approuvée par le bureau local du FBI de Richmond, qui affirmait que certains catholiques qui assistent à la messe en latin ou qui remettent en question le concile Vatican II pourraient être extrémistes. Le ministère de la justice s’est par la suite rétracté, mais la note a tout de même été approuvée par le principal avocat du bureau local. Ce mémo n’était pas l’apanage d’un seul bureau ; un rapport officiel de la Chambre des représentants des États-Unis a conclu que les bureaux de Los Angeles, Portland et Milwaukee y avaient contribué.
De son côté, le candidat de Trump au poste de directeur du FBI, Kash Patel, a promis d’enquêter sur ceux qui prévoyaient d’espionner les catholiques traditionalistes. Il a déclaré lors de son audition de confirmation qu’il « demanderait des comptes à ceux qui ont violé la confiance sacrée placée dans le FBI ».
Il a affirmé que l’ancien directeur du FBI, Christopher Wray, avait « menti » à plusieurs reprises au Congrès, d’abord en prétendant qu’une telle note visant les catholiques n’existait pas, puis en affirmant qu’un seul bureau local était impliqué dans cette note, alors que plusieurs bureaux locaux étaient impliqués. Plus tard, M. Wray a affirmé à tort que la note n’avait « jamais été publiée sur le système interne » du FBI.
Ce document avait suscité un tollé de la part des catholiques et même des protestants de tout le pays, qui ont reproché le viol du premier amendement en ciblant les Américains comme des « menaces » en raison de leurs croyances religieuses particulières.
Lors de son audition au Sénat, M. Patel a également promis d’enquêter sur les membres du FBI impliqués dans le ciblage des parents d’élèves qui s’opposaient à la théorie du genre et au masque à l’école. Il s’est engagé à ce que ces parents, tout comme les Américains qui pratiquent le culte, ne soient pas considérés comme des « terroristes nationaux » sous sa direction.