Extrait de l’analyse au vitriol du "sacristain du Monde", "Bossuet de l’allusion perfide", "de la charité enfouraillée", "joyeux croque-mort de la transcendance enracinée" :
"Dès le résultat du Conclave, qui stupéfie douloureusement le journaliste, Benoît XVI est donc mis sous surveillance. Tincq, dans les colonnes du Monde, lui adresse illico un programme en plusieurs points, véritable délire d’infatuation, dictant au pape les lignes de son action pour les dix ans à venir. Mais l’injonction tincquienne fait pschit. Et malheureusement pour le Savonarole du progressisme mou, la suite va justifier toutes ses appréhensions, lui démontrant qu’il s’exagère à la fois la prééminence de son magistère journalistique, et l’importance des bataillons qui tentent de perpétuer les délires néo-liturgiques […]
Face à cette série de défaites, Henri Tincq, dont les articles se contentaient jusqu’à présent de suer l’ennui, va se mettre à suinter la haine, incapable de retenir les bouffées délirantes que lui inspirent les succès des traditionnalistes. […] Depuis, Henri Tincq se déconsidère chaque semaine un peu plus, dans un combat partial, nostalgique et dépassé."