De Daniel Hamiche sur Nouvelles de France :
"Les dirigeants Démocrates et Républicains du Congrès ont passé un compromis peu avant minuit (heure locale, c’est-à-dire voici environ deux heures), qui était l’heure fatidique. Il autorisera le fonctionnement du gouvernement fédéral jusqu’à la fin de l’année fiscale (30 septembre 2011) et évitera donc la cessation de ses activités, moyennant des coupes budgétaires de 37,8 milliards de $ pour les cinq mois à venir (ce qui constituerait le volume de restrictions budgétaires le plus important de l’histoire américaine). C’est moins que ce qu’exigeaient encore hier les Républicains (61 milliards) mais plus que ce que les Démocrates se disaient prêts à accepter. Ce compromis devra être voté par la Chambre des Représentants et le Sénat la semaine prochaine pour devenir, une foi signé par Obama, loi.
La principale concession des Républicains, qui a permis aux Démocrates de se rallier au compromis, semble être leur abandon de la suppression des subventions fédérales directes à Planned Parenthood, l’avorteur n° 1 aux États-Unis, mais assorti d’un accord bipartisan : les subventions fédérales ne seraient plus directement versées à Planned Parenthood mais aux États de l’Union sous forme de subvention globale, à charge pour les États de les redistribuer à leur gré aux organismes et associations s’occupant des questions de santé. Toutefois, sur la question du financement fédéral de l’avortement, qui a été au cœur du débat, les Républicains ont obtenu deux avenants : la cessation des subventions fédérales à l’avortement dans le District fédéral (Washington D.C.), qui n’est effectivement pas un État de l’Union, et un système d’aide financière permettant aux élèves issus de familles à faibles revenus du District fédéral de s’inscrire dans des établissements privés. Les réactions à ce compromis vont évidemment se manifester tout au long de la journée. Je tâcherai d’en rendre compte, mais il est évident qu’il ne satisfera pas une frange non négligeable des élus Républicains et, sans doute, les mouvements pro-vie américain."
Ragnar Lodbrok
USA? première puissance du monde?
Mais ou en sont donc les autres?
Et surtout, ou est passé l’argent?
ça ne disparait pas comme ça l’argent!
Dans quelles poches est-il allé se cacher?
A qui profite le crime?
piero
A qui profite le crime
Mais aux seigneurs de l’argent.
Corso
Enorme ?
La dette est de 14 trillions de dollars.
Nous parlons symboliquement de quelques milliards concernant le budget.
La coupe a une signification de principe : La gestion budgétaire ne sera plus jamais comme avant.
C’est ce que je qualifie comme une dépression semi-systémique : Les USA qui étaient en avance alignent leur économie sur l’europe avec son appui avec la crise que nous connaissons.
C’est la fin du mécanisme de l’effet et des 2 zones Veblen qui a réussi son objectif : lier et enrichir anormalement les 2 zones.
En contrepartie de ce mécanisme nous trouvons le reste du monde en complète dévalorisation monétaire.
Les USA ont partiellement réglé la question de l’amérique du Sud (avec l’aide des immenses subventions européennes à l’Espagne investies pour plus de la moitié dans cette zone).
[Le brésil et ses 200 millions d’habitants vient se placer derrière la France en terme de PIB, il dépasse l’italie et Le Royaume-Uni ce trimestre]
L’europe a réglé partiellement et difficilement la question de son ouverture à l’est avec la Russie mais reste face au scandale de l’Afrique et de l’Orient (dit proche et moyen) qui la débordent et qu’elle ne pourra pas traiter.
Le cadeau empoisonné de l’effet Veblen.
bob
Et qui sont les seigneurs de l’argent ? – Les cosmopolites apatrides !
HV
Corso a raison : la coupe budgetaire est plus que modeste, mais c’est neanmoins une victoire pour les Republicains qui sont manifestement alles aussi loin qu’ils pouvaient dans leur bras de fer avec les Democrates sans causer une fermeture du gouvernement. Ils ont pris date pour 2012.
Mais il n’y a pas que le budget : outre les deux victoires dont parle Daniel Hamiche, John Boehner, le leader republicain a la Chambre, aurait egalement obtenu un vote separe sur le financement public du Planning familial – obligeant les elus a prendre clairement position, et a subir les consequences electorales d’un vote pro-mort.
1Lecteur
Ces 38,7 milliards de $ représentent moins de 7% du QE2.
Ou comment espérer dissimuler un éléphant derrière un singe.
Tonio
La Fed est déjà en faillite, renflouée par le Trésor. Et avec les QE, c’est la planche à billet qui tourne, et le dollar qui ne vaut plus rien.