Une nouvelle fois, à la télé, une série incite au mépris, voire plus, à l’égard des catholiques traditionnels. Présent de demain raconte un épisode de la série Louis Page, dont le héros est un prêtre plus progressiste que catholique. Même les communistes (pour qui, longtemps, un bon prêtre était un prêtre mort) l’aiment bien.
Mercredi soir, l’histoire était celle d’un méchant père de famille catholique "intégriste", qui ne veut pas que sa fille épouse un musulman (le rêve de tous les parents non-intégristes) :
Tandis que dans la famille catholique, l’ambiance est pesante, insupportable, irrespirable et met le Père Page très mal à l’aise dès le bénédicité (pourtant en français !) qu’il a du mal à supporter, dans la famille musulmane en revanche, l’ambiance est chaleureuse, sympathique, excellente (…)
Les choses se terminent bien : la femme du méchant intégriste (qui, pour une fois, n’était pas pédophile de surcroît) "le gifle en public et lui annonce qu’elle le quitte", et "part en prenant sous son aile protectrice le petit couple (…)."
Cette diabolisation des catholiques, avec une subtilité de médias nord-coréens, n’est pas seulement désagréable, elle est inquiétante. Faisant son chemin dans des esprits déchristianisés, elle peut préparer le terrain à des persécutions plus concrètes. En tout cas, l’émission a fait une très bonne audience.
19H48: Yves Daoudal a consacré son billet à cette émission, ici ou ici.