Visuel créé par la Fondation Jérôme Lejeune
Outre les députés mentionnés hier, les députés de l'Entente parlementaire pour la famille ont cosigné des amendements de suppression :
- M. Hetzel,
- M. Breton
- M. de Mazières
- M. Dhuicq,
- Mme Fraysse,
- M. Fromantin,
- M. Moreau,
- M. Schneider,
- M. Straumann,
- M. Sturni,
- M. Tardy,
- M. Vitel
Interrogés via notre formulaire en ligne (à signer ici), certains ont répondu :
François de Mazières semble décidé à batailler :
"Par une pétition, vous avez attiré mon attention sur le prochain examen en séance publique d’une proposition de loi du groupe de la majorité relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse et je vous en remercie.
Sachez que je suis naturellement cosignataire des amendements de suppression sur l’article unique de cette proposition, amendements déposés par l’opposition.
S’il advenait que cette proposition soit adoptée par la majorité, soyez assurés que je plaiderai auprès de notre groupe la saisine du conseil constitutionnel."
L'opposition du député Pierre Morange (78) est en revanche moins affirmée… :
"Vous attirez son attention sur la proposition de loi n° 4118 de M. Bruno LE ROUX, Mmes Catherine COUTELLE, Catherine LEMORTON et Maud OLIVIER et plusieurs de leurs collègues, relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, dont le débat à l’Assemblée nationale est prévu jeudi 1er décembre prochain.
Vous avez souhaité l’informer auparavant de votre opposition à ce texte, sur lequel le Gouvernement a engagé la procédure accélérée, et de votre espoir de le voir repoussé. Vous êtes assuré(e) de tout son intérêt à votre démarche."
Par ailleurs une pétition a été mise en ligne ici.
Enfin, Jean-Frédéric Poisson ne compte rien lâcher sur ce sujet :
"Ce jeudi 1er décembre, la proposition de loi visant à instaurer un délit d’entrave numérique à l’avortement sera débattue à l'Assemblée nationale.
Cette proposition de loi, qui vise les sites proposant aux femmes enceintes en détresse d'autres alternatives que l'avortement, exige notamment que soit "puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables."
Il s'agit d'une atteinte grave à la liberté d'expression et d'une démarche totalitaire de la part du gouvernement, qui ne supporte pas que soient présentées des solutions autres que celle qu'il préconise de façon exclusive : l'avortement.
Je vous invite à retrouver la tribune que j'avais publiée dans Valeurs actuelles à ce sujet : "Délit d'entrave numérique : le totalitarisme est en marche !"
Je vous invite également à découvrir l'amendement de suppression de cette proposition de loi, que j'ai déposé et que je défendrai jeudi, en cliquant ici."