Mardi, sur Radio Classique et Public Sénat, Alain Minc, invité de Guillaume Durand et Gilles Leclerc, a évoqué la campagne de Sarkozy :
"Quand Nicolas Sarkozy fait la campagne qui me plaît à moi, c'est-à-dire la campagne de janvier : ‘on va rattraper l’Allemagne, on va faire de la compétitivité, on fait la TVA sociale’, (…) il ne gagne pas un point dans les sondages. Quand il commence à faire la ‘campagne Buisson’ avec le référendum, (…) il gagne 6 points. Cela en dit très long sur la société française, [qui] n’était pas mûre pour la campagne de raison, qui était celle qu’il avait en tête. »
Marel
En effet, et c’est pour cela que tout est fait par les médias et la gauche pour que l’UMP rejette Buisson : pour que la gauche bien que minoritair règne sans partage. Et l’aile gauche de l’UMP s’agite pour cela dans cette perspectibe. Il est important que cette aile gauche ait un contrepoids : des gens comme Vanneste doivent rester à l’UMP pour rendre possible un jour l’union des droites qui seule pourra sauver la France.
clovis
Alain Minc ne s’est pas encore rendu compte que les sondés sont des gens ordinaires en contact permanent avec les dures réalités de la vie, alors que son contact permanent à lui est le cuir de son fauteuil douillet, et le vide sidéral de sa pensée. Normal qu’ils préfèrent Buisson.
Quant à Vanneste il se présente avec l’étiquette RPF: le gagnant est le RPF. S’il est perdu par l’UMP c’est que l’UMP ne veut plus de lui: tant pis pour l’UMP. On peut faire une vraie droite avec Vanneste, mais pas avec Alain Minc.
jp
Toujours cette insupportable arrogance de la part de Minc pour qui la voix du peuple n’est vraiment que la voix de la bêtise. La seule vérité venant de lui.
Voteblanc
Est-ce que cela ne résulte pas simplement des enjeux des présidentielles : un choix de société. L’économique est sous contraintes, et ne représente pas un choix majeur.