La Suisse a décidé jeudi de ne plus intervenir sur les marchés pour empêcher sa monnaie de s'apprécier, provoquant un mini-krach boursier à Zurich et l'envolée du franc suisse.
Dans un communiqué, la Banque nationale suisse (BNS), chargé de la politique monétaire du pays, a annoncé que le taux plancher de conversion du franc suisse, fixé il y a 3 ans à 1,20 CHF pour 1 euro, était abandonné et, qu'en outre, les taux négatifs appliqués aux gros dépôts en francs suisses pour décourager les spéculateurs étaient alourdis. Cette décision a pris de court les marchés financiers, surprenant fortement les investisseurs dans la mesure où la BNS avait encore réaffirmé ces derniers jours qu'elle n'abandonnerait pas le taux plancher.
Aussitôt après l'annonce de la BNS, le franc suisse, désormais en roue libre, est parti en flèche et s'est apprécié de près de 30% par rapport à l'euro ou au dollar.
Un vent de panique a soufflé en Pologne où quelque 700.000 ménages détiennent des crédits immobiliers libellés en francs suisses, avec un zloty décrochant de près de 20% face au CHF.
Cette décision aura des conséquences en France, où des collectivités locales ont souscrit des emprunts suisses. L’envolée du cours du franc suisse met un peu plus en péril les finances du millier de communes, départements et régions ayant souscrit des emprunts toxiques. Christophe Greffet, le président de l’association acteurs locaux contre les emprunts toxiques (APCET), révèle :
« Plus de la moitié d’entres elles ont des emprunts indexés sur la parité avec le franc suisse. C’est une très mauvaise nouvelle et beaucoup d’élus sont très inquiets».
Par exemple, l’Ain a contracté un prêt de 9,8 millions d’euros dont les taux passeraient de 8,5 % à plus de 30 % du seul fait de l’envolée du cours du franc suisse ! Soit un surcoût de 2,5 millions d’euros.
Pour nos collectivités, la bonne solution reste de faire comme à Orange : désendetter la commune.
Meltoisan
« Pour nos collectivités, la bonne solution reste de faire comme à Orange : désendetter la commune. »
Et pour la communauté nationale : Quitter l’Euro !
Et Schengen aussi…
Ethos
La conclusion est aussi la meilleure leçon sui fait ausdi écho au programme du FN en 86 avec le grand Jean-Claude Martinez.
Bravo monsieur Bompard!
DUPORT
Ce n’est rien à côté de ce qui attend les pays européens lorsque sera provoqué l’effondrement brutal de l’Europe et donc la fin de toute distribution d’argent à qui que ce soit…
Les économies européennes s’effondreront définitivement et d’autant plus facilement qu’elles auront été toutes soigneusement sapées de l’intérieur.
Fucius
La Suisse refuse de couler avec nous…
Pas fous les suisses.
Avec les intérêts négatifs, ils vont se faire des nouilles, encore.
Mais il n’y a là aucune duplicité de leur part: C’est le reflet de notre folie étatolâtre, notre culte de l’État – notre veau d’or.
Dire que le CHF fut créé à parité avec le FRF, en 1913 je crois. Il valait 425 fois plus en 1999, et maintenant environ 700 fois…
“Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point.”
1 Samuel 8:18
Yvon
Depuis des années, la Suisse se fait menacer, humilier, agresser par l’Union européenne, les Etats-Unis, etc. Réponse du berger à la bergère ?
pikkendorf
Nos édiles sont quand même de bonnes grosses oies bien grasses.
Nous avions déjà eu l’emprunt russe avec les résultats qu’on connait.
Ces maires doivent être balayés pour leur amateurisme s’ils en sont les responsables.
gipsy
Dans notre nouveau système , quand un élite présise qu’il ne fera pas telle ou telle chose , on est sûr que cela se fera dans les jours suivants.
delut
Il n’empêche, les suisses achèteront d’avantage chez les français près des frontières, donc ça peut avoir une bonne répercutions sur les commerces de ces zones frontalières…surtout quand on sait le pouvoir d’achat des suisses…Ne voyons pas toujours tout en noire…
A.F
La Suisse est le dernier pays d’Europe, encore libre de toute occupation otanienne. Ils nous sauveront. C’est le grain de sable dans l’Empire.
Philippe
Si la Suisse essayer de maintenir la parité CHF/EUR à 1,20 c’était peut-être aussi pour soutenir les exportations vers l’Europe. Malheureusement cela est trop coûteux apparemment pour la Banque Nationale Suisse.
Est-ce pour cela que les exportations vont diminuer ? Sans doute, mais de fa4on dramatique : l’industrie helvétique, se base sur une loi qui va sans doute la sauver, il vaut mieux vendre cher un matériel que le client sait être solide plutôt que peu cher un matériel qui va se casser à court terme.
Pour les travailleurs frontaliers c’est aussi le rêve : le salaire a augmenté de près de 20 % dans la seule journée du 15 janvier 2015.
Philippe
Essayait (au lieu de essayer).
DUPORT
Une fois l’Europe détruite la Suisse sera écrasée militairement en quelques heures.
MagikBus
La Suisse ,protegée par le Peuple par votations et référendums en démocratie directe est ainsi capable de s’occuper de ses propres interets nationaux d’abord .
Elle va reprendre son leadership en europe pour la neutralité politique et le controle de ses propres banques ,
au lieu d’aller se fourvoyer dans le bazar schengen ue et autres boursouflures mondialistes chez les mafieux usa qui extorquent des milliards de dollars aux interets étrangers par le chantage politico-judiciaire pour faire du business chez eux .