"C’est la fin d'une époque, la fin d'une génération, la fin d'une histoire : le meeting du Trocadéro et le renoncement définitif d'Alain Juppé sont les deux faces d’un même événement".
Quand Juppé dénonce la radicalisation du noyau des militants et des sympathisants Républicains, "il touche juste". Comme le
"renonçant Jacques Delors en 1994, qui lui aussi n’avait pu réussir l’alliance de la gauche socialiste avec le centre, c'est la droite que Juppé n’a pas réussi à arrimer au centre".
"Juppé est l’incarnation de l’ancienne UMP, qui naquit de la fusion du RPR et de l’UDF". "Trente ans plus tard, Séguin et Pasqua tiennent leur revanche posthume". "Ce que Juppé appelle radicalisation, on peut aussi l'appeler retour aux sources. Ce que les médias appellent implosion de la droite, on peut aussi l'appeler résurrection de la droite. Résurrection d’un peuple de droite".
