Mgr José Ignacio Munilla, évêque de Saint-Sébastien, a dénoncé les projets d’Isabel Celaa, ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle, et défendu le droit des parents de contrôler l’éducation que leurs enfants reçoivent à l’école:
“Nous nous dirigeons vers l’ingérence toujours plus grande de l’État dans la vie de la famille. Comme l’a dit Chesterton:” Lorsque nous abolissons Dieu, l’État devient Dieu “»
Le prélat a défendu le système piloté par Vox selon lequel les parents pouvaient refuser que leurs enfants reçoivent des entretiens d’éducation émotionnelle et sexuelle dans les écoles.
Par ailleurs, l’un des porte-parole de la coalition arrivée au pouvoir en Espagne demande au nouveau gouvernement de Pedro Sanchez de supprimer, au nom de la laïcité, la fonction d’aumônier catholique au sein des hôpitaux publics.
« L’assistance religieuse ne fait partie à ma connaissance d’aucune branche reconnue par la médecine moderne ».
A ses yeux, la présence de prêtres officiellement reconnus dans leur fonction d’aumôniers au sein des hôpitaux publics, irait « contre le statut non confessionnel de l’Etat dans les centres de santé » et serait « discriminant » par rapport aux non catholiques. Il faudrait, selon lui, « empêcher toute religion de se mêler des centres de santé », afin « d’éviter les interférences religieuses, mythologiques, magiques ou pseudo-scientifiques dans les hôpitaux publics ». Lorsqu’il évoque la présence des prêtres dans l’espace public, Carles Mulet, qui reste l’un des responsables du groupe « Compromis », une alliance de la gauche radicale rassemblant des nationalistes de Valence et des écologistes, enrage : « on se croirait encore au Moyen Age ! » ; et d’expliquer en des termes particulièrement insultants la raison pour laquelle il souhaite que cette présence soit limitée aux seuls établissements privés : « après tout, quand on a un vice, on se le paye soi-même, et pas avec des deniers publics ».
Cette haine est proprement diabolique.