Les évêques du Cameroun ont à leur tour pris position avec une fermeté renouvelée contre les bénédictions accordées aux couples homosexuels. Dans leur déclaration, les évêques soulignent la sacralité de l’identité sexuée homme-femme, évoquant les principes bibliques de la création de l’homme et de la femme à l’image de Dieu. Ils réitèrent l’enseignement de l’Église sur la différence fondamentale entre les sexes et l’importance du mariage comme fondation de la famille.
Les évêques soulignent également que l’homosexualité est considérée comme une falsification de l’anthropologie humaine, détournant la sexualité, le mariage et la famille de leur essence originelle. Ils insistent sur le fait que cette pratique va à l’encontre des valeurs traditionnelles et historiques de la société africaine, la considérant comme une violation flagrante de l’héritage ancestral. La déclaration met l’accent sur la conception chrétienne du mariage en tant qu’union entre un homme et une femme, soulignant que l’union homosexuelle ne peut être considérée comme un mariage authentique, mais plutôt comme une distorsion de cette institution sacrée. En déclarant que l’homosexualité est contraire à la loi naturelle et en rejetant toute forme de bénédiction accordée aux couples homosexuels, les évêques affirment leur position conforme à l’enseignement traditionnel de l’Église catholique.
De son côté, la Conférence des évêques de Pologne corrige Fiducia Supplicans en disant non à la bénédiction des couples homosexuels.