Lu dans la lettre de Valeurs Actuelles :
Le pacte civil de solidarité, plus communément appelé “pacs”, a le vent en poupe. Le 13 octobre dernier, cette union d’un genre nouveau a fêté ses 20 ans. Et le nombre de couples pacsés ne cesse d’augmenter ; ainsi, l’année 1999 a accouché de 6 151 pacs (dont 2 600 entre personnes du même sexe) ; parallèlement, 293 544 mariages ont eu lieu sur la même période. La courbe des mariages connaît une progression inverse et chute d’année en année, ainsi, en 2017, l’on compte 233 915 mariages (7 244 mariages homosexuels) et près de 194 000 pacs (7 336 unions gays). Si une moitié des couples pacsés finit par franchir le pas et se marier, l’autre versant « voit dans le pacs une forme d’union alternative, plus moderne que le mariage et plus protectrice que l’union libre », analyse le sociologue Wilfried Rault dans les colonnes du Parisien. Au-delà de la symbolique, la différence majeure est économique, notamment dans le cadre d’une éventuelle succession. Une consommation comme une autre, en somme.
Le PACS, c’est le retour de la répudiation simple : l’amour version kleenex (quand c’est usagé, on jette)… C’est beau le progrès…