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L'Eglise : L'Eglise en France

Et si la conservation de la liturgie traditionnelle était un élément essentiel, voire indispensable, de la communion de l’Église avec elle-même ?

Et si la conservation de la liturgie traditionnelle était un élément essentiel, voire indispensable, de la communion de l’Église avec elle-même ?

A la veille du pèlerinage de Paris à Chartres, l’association Notre-Dame de Chrétienté a publié un long manifeste “Pour la Vérité, la Justice et la Paix” pour répondre aux polémiques diffusées par certains médias et prélats. Nous avions cité quelques extraits de ce long texte de 6 pages. A l’occasion des congés, nous vous proposons de le lire en intégralité, à tête reposée, en plusieurs parties. 6e et dernière partie :

Mais il ne s’agit pas seulement de « protéger » charitablement un groupe, une minorité. Nous estimons devoir poser la question : et si la conservation de la liturgie traditionnelle, et la protection d’espaces de valorisation de cette liturgie, était un élément essentiel, voire indispensable, de la communion de l’Église avec elle-même ? Cette “communion diachronique” de l’Église avec son passé était est un axe majeur de la pensée de Benoît XVI, et peut-être la raison théologique principale qui a guidé le Motu Proprio Summorum Pontificum6. Voilà qui permettrait de donner un sens très profond à la mission que le pèlerinage de Chartres peut remplir, avec sa spécificité propre, au service de l’Église.

D’ici là, nous prions que Notre Dame de la Sainte Espérance nous préserve de l’amertume et de la dureté du cœur, et nous garde dans la joie du service du Christ et de son Église. L’épreuve et la contradiction font partie de l’expérience pèlerine. La tentation d’abandonner, de baisser les bras, de partir aussi. Mais nous ne voulons pas quitter l’unique colonne, celle de l’Église en marche vers le Sanctuaire désiré. Notre rassemblement est particulier, il agace parfois ses voisins, il parle une langue curieuse et parfois s’exprime un peu fort, mais il a sa place, tel qu’il est, dans l’immense pèlerinage des chrétiens. A sa manière, il veut annoncer le Christ. Nous ne savons pas le faire autrement qu’avec nos trois piliers de Chartres : Tradition, Chrétienté, Mission. Pour certains chrétiens, ce sont vraiment ces trois piliers qui constituent leur lien vital avec Jésus. C’est pour eux, pour cette portion du peuple de Dieu, que nous demandons que soit tenue la promesse faite par Jean-Paul II à notre famille spirituelle. Et le jour où ce ne sera plus le Christ que nous annonçons, mais nous-mêmes ou notre propre cause humaine, alors il sera toujours temps de nous interdire : nous l’aurons mérité.

Conservant l’unité dans ce qui est nécessaire, que tous, dans l’Église, chacun selon la charge qui lui est confiée, gardent la liberté qui leur est due, qu’il s’agisse des formes diverses de la vie spirituelle et de la discipline, de la variété des rites liturgiques, et même de l’élaboration théologique de la vérité révélée ; et qu’en tout ils pratiquent la charité. De la sorte, ils manifesteront toujours plus pleinement la véritable catholicité et apostolicité de l’Église (Concile Vatican II, Unitatis Redintegratio 4, §7).

Association Notre-Dame de Chrétienté

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