Soucieux de toutes les personnes, nous pensons en premier lieu aux personnes maladies et aux familles de ceux qui sont morts par l’infection au coronavirus chinois.
Nous pensons aux personnes qui ont peur, qui sont enfermées, privées de liberté dans des villes closes.
La quarantaine est une mesure vieille comme le monde : déjà, il y a 2500 ans, les lépreux étaient tenus à distance, ils avertissaient les populations de leur arrive au moyen d’une clochette, et la guerre bactériologique par contagion et contamination était une réalité dès l’antiquité.
Mais cet épisode est un signe pour nous tous, que nous avons à recevoir avec gratitude :
- le signe de notre faiblesse d’hommes
- le signe de notre interdépendance
- le signe du besoin de la vérité absolue, car la loi de la nature ne ment pas, elle. Et nous sommes de la nature, nous faisons partie du créé.
- le signe de la nécessité de pouvoir fermer les frontières, qui sont un bien commun des peuples, une protection due par les Etats.
- Le signe que les échanges commerciaux trop fluides ne sont pas un bien “en soi”, ils ne sont pas un absolu, ils ne méritent pas les sacrifices qu’ils nous demandent quotidiennement. Ils ne méritent pas la prédation de la Terre qui nous a été confiée et que nous devons aux autres. La Vie demande le temps de la Prudence.
- La panique des Bourses exprime leur extrême fragilité. Les “valeurs” qui ont remplacé les richesses (Bastiat contre Smith)sont des mensonges gonflés à coup de liquidités elles-mêmes mensongères.
Le virus provoque un ralentissement économique, menaçant la fragile croissance. Par conséquent, ce ralentissement est une respiration pour la Terre; un éventuel Krach, toujours latent mais peut-être précipité par les conséquences de la pandémie, nous remettrait -brutalement- dans la vérité.
Il n’y a aucun mensonge qui puisse tenir indéfiniment. Nous sommes actuellement prisonniers de mensonges technocratiques, anthropologiques, économiques, écologiques : ce Coronavirus pourrait bien être un facteur de libération de ces mensonges, mais le prix à payer pour cette libération sera pour beaucoup très élevé. Il le sera encore plus pour les générations futures si nous ne le payons pas maintenant nous-mêmes, car le propre du mensonge est d’en nécessiter de toujours plus grands pour le dissimuler, jusqu’à éclatement.
[…] mercredi des Cendres. C’est tous les jours l’occasion de se remettre en question. Le Coronavirus actuel, aux portes de la France, dans la région de Turin, est, à ce sujet, particulièrement éloquent !