Le président libanais Emile Lahoud a déclaré l’état d’urgence vendredi soir, moins de quatre heures avant la fin de son mandat officiel à minuit.
L’élection de son successeur a été reportée à vendredi prochain, faute d’un accord entre la majorité parlementaire anti-syrienne et l’opposition emmenée par le Hezbollah.
MJ
Addendum 24/11 : La vacance suscite l’inquiétude des Libanais et de la communauté internationale sur l’avenir du pays et relance les craintes sur une possible dégradation de la sécurité. En quittant le palais présidentiel, M. Lahoud, un des présidents les plus controversés de l’histoire du Liban, a confié à l’armée la sécurité du pays. Cette initiative a immédiatement été rejetée par le gouvernement qui, conformément à la Constitution, est investi dès samedi de tous les pouvoirs exécutifs du fait du vide présidentiel. En raison de la tension politique, les mesures de sécurité ont été renforcées. L’armée, régulièrement chargée du maintien de l’ordre, a été déployée sur les principaux axes de la capitale.