Le gouvernement italien de Giorgia Meloni a décidé six mois d’état d’urgence pour faire face à la soudaine arrivée d’immigrés depuis l’Afrique du nord.
Lors du week-end de Pâques, 3 000 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes. Depuis le début de l’année, 31 192 migrants sont arrivés par la mer dans le pays, près de quatre fois plus que l’année précédente.
Au cours des derniers mois, c’est de Tunisie que sont partis le plus grand nombre de migrants empruntant la route maritime centrale de Méditerranée, devant la Libye, pendant longtemps premier point de départ.
Le ministre de la Mer et de la Protection civile Nello Musumeci a affirmé que la soudaine remontée des arrivées de migrants mettait les infrastructures italiennes en « urgence absolue ». Nous parlons là d’un phénomène jamais observé par le passé
, a-t-il estimé, appelant à une intervention de l’Union européenne.
L’état d’urgence prévoit une accélération des procédures d’expulsion, ainsi qu’une aide de 5 millions d’euros destinée notamment à la mise en place de lieux d’accueil dans les régions du sud du pays les plus concernées par les arrivées.
C’est dans ce contexte qu’on ne comprend pas bien la déclaration de Marine Le Pen :
France et Italie. Marine Le Pen @MLP_officiel déclare à la Repubblica @repubblica : "Je préfère Salvini à Meloni. Elle est avec l’OTAN, moi non." et "Je ne suis pas la sœur jumelle de Meloni." :https://t.co/8hDjW06Lq7 pic.twitter.com/P4nSoqh8Vq
— Lionel Baland (@LionelBaland) April 13, 2023
Reine Tak
Tant que nous serons sous la sujétion de l’Europe, nous ne serons pas maîtres chez nous pour bien des sujets et notamment celui de l’immigration.
Il en va de même pour l’Italie et Meloni, en décrétant l’état d’urgence, ne pourra rien faire hors du cadre des contraintes de l’Europe. Elle fait donc, pour l’instant, de la communication.
Gilles Tournier
Combien de fois a-t-on reproché à Jean-Marie d’avoir “évité” le pouvoir ? À chaque fois, disaient certains, il se saborde en sortant une impertinence de mauvais goût. Maintenant, on a la fifille qui fait le contraire, elle cherche désespérément l’accolade bien-pensante.
Conclusion : on ne peut pas gagner dans un jeu d’où l’on est exclu par définition. La république, bras séculier de la révolution, ne connait que des partisans, elle pourchasse sans pitié les opposants. Définition d’un opposant, quelqu’un qui ne suit pas aveuglément les ordres des Loges maçonniques, notamment le B’naï Brit.