Un bon article de Pierre Duriot, enseignant, lu sur Boulevard Voltaire, sur cet enfant tueur de l'Etat islamique venu de Toulouse, et la conception de l'enfance par les islamistes :
[…] "Les tenants du radicalisme islamique marquent ainsi la différence de puissance et d’engagement entre nos enfants, que l’on sait souvent apathiques et vautrés devant les consoles de jeux, et les leurs, entraînés, éduqués à la dure et capables du pire. Le décalage entre les nôtres, uniques et sacralisés, érigés en demi-dieux des foyers, en personnages centraux de nos vies et de nos aspirations, et les leurs, pléthoriques, dont le nombre vient pallier la mortalité et que l’on envoie, avec héroïsme, jeter des pierres contre des chars, au nom de la grandeur d’Allah. Ils nous renvoient à cette idée de la conquête d’un pays par le ventre des femmes, à la capitulation future sous le nombre, sans souci de maîtrise, ni d’organisation… alors que nous prenons le temps d’éduquer des individualités que l’on espère brillantes et constructrices.
Ils jouent sur l’effet de sidération, nous imposent ce modèle d’enfant qui n’en est plus un, à nous qui considérons l’enfance comme une période insouciante, autant que merveilleuse, même si elle ne l’est pas forcément de nos jours. De la même manière que les femmes combattantes de Syrie sidèrent les soldats masculins de Dieu, les enfants meurtriers troublent nos consciences et nos perceptions de la barbarie, encore plus barbare, puisqu’elle met en scène des enfants dans un rôle que nous avons peine à imaginer pour les nôtres.
Ils nous signifient, aussi, que nous ne sommes pas au bout de nos peines, que nous pouvons bien les tuer, un par un, tous autant qu’ils sont, puisque derrière eux, une autre génération de combattants de Dieu est déjà debout.[…]
[…]La caractéristique régulière, cependant, de ces jeunes construits dans la violence et la haine est qu’ils deviennent des adultes difficilement recyclables dans une société civile et que leurs victimes ultimes, ici comme là-bas, sont souvent leurs géniteurs."
Dans cette guerre à outrance que mène le monde islamique au monde occidental, nous avons le handicap majeur d'une idéologie mortifère et suicidaire, qui nous fait tuer nos enfants dans le ventre maternel. Si l'Occident continue à pratiquer l'avortement, le combat risque fort d'être perdu d'avance.
senex
“A l’âge de 12 ans, il aura déjà remporté de grandes victoires”Notre Dame de la Salette à propos de l’antechrist….
L’horreur n’attend pas le nombre des années…
B de Rougé
Tout cela est vrai, sauf qu’il faudrait remplacer “nous pouvons bien les tuer, un par un” par “ils peuvent bien s’entretuer, par dizaines de milliers”. Nous ne souhaitons absolument pas les tuer, mais eux se tuent beaucoup : les principales victimes des islamistes sont des musulmans…
cabudan
Quand je vois les enfants de 10 a 14 ans jeter des pierres sur les chars Merkava en Palestine, je me dis qu’Israël n’a pas fini d’être victime d’une guerre asymétrique.
La violence des réactions israéliennes est un terreau fertile pour la multiplication de nouveaux terroristes.
C’est la même chose dans les zones où les drones tuent plus de civils que d’islamistes.
En bref, nous n’en n’avons pas terminé.
clemsius
Bientôt les musulmans n’auront plus besoin de venir se battre en occident pour s’y installer vu que l’occident par l’infanticide in-utero et même maintenant par l’euthanasie des gêneurs est déjà entrain de s’éliminer. Avec plus de 600 000 avortements par an en Europe à quoi bon envoyer des enfants se battre pour prendre possession des lieux. Il suffit qu’ils attendent que la place soit vacante.
Patrick
Malheureusement l’occident sioniste n’encourage pas que l’avortement, l’euthanasie, l’eugénisme… Mais aussi la théorie du genre et la pédophilie ! Les Peillon, Fabius, Melenchon, Sarkozy… pourtant se disant juif, encouragent cette perversion ! En est-il de même avec les plus orthodoxes ? Témoignage du rabbin Nuchem Rosenberg faisant partie des hassidim de Satmar (mouvement juif orthodoxe bien implanté à Brooklyn) sur les mikvés (établissement de bains rituel) qui ne respectaient pas la Torah. Ces dernières années, le scandale des abus sexuels dans le judaïsme ultra-orthodoxe a eu droit à son lot de gros titres. À New York et dans d’autres importantes communautés orthodoxes, en Israël et à Londres, les accusations de maltraitance et de viol sur enfants se sont multipliées. Les auteurs présumés sont toujours des figures masculines de l’autorité : professeurs, rabbins, pères et oncles. Les victimes, sont pour la plupart de jeunes garçons. Selon le rabbin Rosenberg, près de la moitié des jeunes adultes de la communauté hassidim de Brooklyn, ont été victimes d’abus sexuels perpétrés par leurs aînés. Ben Hirsch, président de Survivors for Justice, une organisation de Brooklyn chargée de défendre les victimes d’abus sexuels dans la communauté orthodoxe juive, estime que le chiffre est encore plus élevé. « En me fondant sur tout ce qui a été raconté, je parlerais plutôt de plus de 50 %. C’est presque devenu un rite de passage. »
http://www.vice.com/fr/read/et-yahve-dit-vous-avez-le-droit-v7n12
duriot
Merci de cette reprise et je vous invite à découvrir mes livres sur http://www.lespeintresdenevers.com
Bonne journée
Pierre Duriot