D’Evelyne Joslain dans Les 4 Vérités :
Tandis que Boris Johnson se heurte aux parlementaires anti-Brexit, Trump subit pour la 3e année un « coup d’État législatif permanent » organisé par l’État profond.
On peut mettre le Brexit et Trump en parallèle : les deux élections furent un séisme pour la gauche mondialiste, des bobos aux marxistes. Et un obstacle considérable à ses visées de gouvernance mondiale.
Johnson a déjà concédé beaucoup au Premier ministre d’Irlande – curieuse Irlande qui a lutté passionnément pour son indépendance pour mieux se faire vassale de l’UE –, puis à la cynique Merkel qui avait enfin dévoilé son jeu en déclarant : « Brexit soit, mais l’Irlande du Nord reste dans l’UE. »
Cette énormité (qui romprait l’unité du royaume) prouve au moins ce que nous savions : que la question de la frontière entre les deux Irlande et le spectre d’un retour à la guerre civile n’étaient que de la poudre de Perlimpinpin et cela expose le genre de marchandage, ou de chantage pur et simple, auxquels nos supérieurs se livrent par-dessus nos têtes.
Pour Johnson, son accord avec l’UE a vite été sabordé par les mauvais génies Bercow et Letwin, qui continuent à repousser le Brexit pour mieux l’anéantir. Dans son cas, l’inconfort et l’incertitude sont l’affaire d’une quinzaine de jours.
Pas pour Trump. L’État administratif ou « marécage », ce sont des hauts fonctionnaires, restes de l’administration Obama, qui agissent dans l’ombre contre le Président, à des fins politiques partisanes. Contrevenir aux ordres du Président, l’espionner, le ridiculiser par de faux reportages, tout cela Trump y a droit quotidiennement depuis son investiture car l’opposition radicale se fait gloire de « résister » à Trump par n’importe quel procédé.
Pourquoi fabriquer une nouvelle fausse collusion – avec l’Ukraine cette fois-ci –, une saison II en somme ? Parce que la gauche ne lâche jamais prise. Un an après le lynchage sauvage du Juge Kavanaugh, six mois après le Rapport Mueller innocentant piteusement Trump de toute collusion avec la Russie, l’échec électoral allait être épique. Car la gauche n’a su mobiliser aucun talent pour affronter Trump en 2020.
Resurgit alors le vilain troll, le Représentant Adam Schiff, avec un plan : un employé de la CIA se voit confier un accès temporaire à la Maison Blanche dans le but précis de trouver quelque chose, n’importe quoi, qui soit utilisable contre Trump. Le 25 juillet, le faux « lanceur d’alerte » intercepte une conversation du Président avec le président d’Ukraine et va la remettre directement à Schiff, sans en référer aux autorités agréées. Malgré cette irrégularité, l’espion a droit à l’anonymat, mais est représenté par d’anciens avocats des Clinton.
Et l’on sait maintenant que Schiff a lui-même réécrit la transcription parfaitement légitime pour faire apparaître un « marchandage » : de quoi salir le candidat Biden en échange d’aide à l’Ukraine. Comme si Trump avait besoin de coups bas pour évincer un adversaire aussi pitoyable et alors que l’aide de Trump a eu lieu, en mars 2018 !
Zelinski a été élu pour épurer le pays de sa corruption, Trump pour drainer le « marécage » : il a chargé la justice d’enquêter sur les origines de la (première) fausse collusion qui implique la corruption de hauts responsables (Hillary Clinton en tête, et aussi, découvre-t-on, Biden). L’enquête est tombée sur une vidéo où Biden se vante d’avoir menacé (avec succès !) de retirer les 1,2 milliard de dollars d’aide d’Obama à l’Ukraine si le procureur qui enquêtait sur une société douteuse, Burisma Holdings, n’était pas immédiatement renvoyé.
Un vice-président des États-Unis faisant du chantage à un pays ami en s’immisçant dans ses affaires internes ? Inouï, mais Biden avait installé son bon à rien de fils au conseil d’administration de cette société pour des émoluments de 1,5 million de dollars par an. Mais la gauche vicieuse oblitère complètement cette corruption monstrueuse et accuse Trump, pour la 2e fois, d’avoir fait exactement ce que ses caciques ont fait !
La gauche américaine s’enfonce dans la vase du marécage : dans sa rage à destituer Trump, c’est le peuple américain qu’elle cherche à destituer, tout comme les anti-Brexit actifs volent leur vote aux Anglais.
La gauche socialo-mondialiste domine dans presque tous les pays occidentaux. Partout, son déni commun de la volonté des peuples provoque des frustrations et génère des divisions. Tous les autres maux en découlent et c’est ça, la peste de notre temps !