À trois semaines du scrutin, le camp Harris commence à perdre les pédales, selon Alexandre Mendel dans la revue Conflits :
[…] Les démocrates commencent à accumuler les fautes, les gaffes et leur désorganisation montre qu’ils sont conscients de leur faiblesse. Un peu plus et leur campagne ressemblerait presque à celle de Ségolène Royal en 2007, dans la dernière ligne droite, où tout le monde perdait les pédales et les nerfs.
En renfort tardif à Fort Valley, en Géorgie (encore un autre État pivot !), Bill Clinton, qui n’a jamais porté dans son cœur Kamala Harris et qu’il considère, en privé, comme une arriviste sans talent oratoire et parfaitement inculte, a fait une gaffe très révélatrice en évoquant la mort de Laken Riley, une étudiante en soins infirmiers de 22 ans, tuée en février dernier alors qu’elle faisait son jogging, et qui « n’aurait probablement pas eu lieu » si les migrants, y compris son meurtrier, un clandestin d’origine vénézuélienne, avaient « tous été correctement contrôlés ».
Un autre ex-président, Barack Obama, et qui n’est pas non plus un fan de Kamala Harris, s’était déplacé plus tôt, à Pittsburgh, grande ville de l’ouest de la Pennsylvanie, avec un message aussi étrange que maladroit à destination des hommes afro-américains, qui n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir voter pour un candidat républicain depuis plus de cinquante ans. « Certains d’entre vous n’êtes tout simplement pas sensibles à l’idée d’avoir une femme présidente », a déclaré le premier président noir (mais pas Afro-Américain au sens de descendants d’esclaves), suggérant que cette catégorie d’électeurs était… misogyne et donnant l’impression de leur faire une leçon.
La candidate elle-même semble perdre confiance. Et met en avant son bulletin de santé, établi par un médecin de la Maison-Blanche, et qui souligne qu’Harris, âgée de 59 ans, est « en excellente santé et possède la résistance physique et mentale nécessaire pour s’acquitter avec succès des fonctions de la présidence » et exigeant que Donald Trump publie également un bilan détaillé de son état physique. En remettant au centre une question qui était soigneusement évitée sous Joe Biden, les démocrates essaient de refaire de l’âge (Trump a 78 ans et sera, s’il est élu, le président investi le plus âgé de l’histoire américaine) un sujet décisif. Une façon de faire oublier les deux véritables inquiétudes de l’électorat américain le coût de la vie et l’immigration, et de le mettre au rang de préoccupations secondaires.
Enfin, et ce n’est pas le moindre signe d’alerte, en Amérique, les médias eux-mêmes commencent à douter de ses chances. L’émission Saturday Night Live, qui incarne pourtant l’humour bien-pensant sur NBC, et en particulier la comédienne new-yorkaise Estée Pali qui l’imite à la perfection, est devenue subitement plus sarcastique à l’encontre de la candidate démocrate, la faisant passer pour une ahurie qui ne contrôle plus rien, qui rit pour un oui ou pour un non et qui se demande souvent ce qu’elle fait là. Quand la presse américaine cesse d’avoir des égards pour les puissants, c’est que les puissants, même de gauche, ont perdu de leur valeur.
Armel
C’est bien que la revue Conflits préfèrent Trump à Harris. C’est bien que le Salon Beige en fasse autant.
Pour autant, il me semble qu’il ne faut pas accepter n’importe quel argument (même si çà peut être la méthode de nos adversaires). Sortir des réflexions d’anciens présidents de leur contexte général est une chose malhonnête qu’on reproche assez souvent à nos adversaires pour ne pas le pratiquer à notre tour. Surtout quand il s’agit d’affaires qui sont étrangères à la France et qui ne nous obligent pas à nous abaisser à ces procédés qui nous ravalent au rang d’accessoiristes dans cette pièce de théâtre US qui n’est pas la nôtre ou au rang de GI’s pour sauver le soldat Trump.
Quant à analyser la prestation d’un clown télévisuel US pour prédire la défaite de Harris, çà devient presque indigne d’un Français.
zongadar
Harris sera peut-être remplacée au dernier moment et donc sans débat; et pour nous préparer à cela, le scénario semble correct : mettre petit à petit dans la tête des électeurs démoncrates l’hypothèse de cette pirouette.
N’oubliez pas, tout est cinéma !
AFumey
Le signe inquiétant est que si les médias ‘officiels’ lâchent cette dame, c’est que leurs propriétaires et ceux qu’ils représentent sont parvenus à un deal avec son concurrent… C’est sans doute “moins pire” mais pas exactement enthousiasmant.
Autre hypothèse: les bulletins de vote sont déjà remplis et leur donnent de toute manière la victoire (c’est plus facile sans les électeurs) mais qu’ils préparent le remplacement de KH par son second, moins gaffeur et timoré.
Comme l’avertissent un nombre croissant de citoyens américains: cette élection est peut-être leur dernière – ce qui ne rassure pas vraiment sur la sincérité du prochain scrutin: les signes de fraude planifiée sont patents, au moins en intention.
Adalbert
K.Harris est un pauvre pantin manipulé par l’horrible mouvance démocrate, wokiste, athée, belliciste, racialiste, partisane de la culture de mort et profondément méprisante envers les classes pauvres. Son colistier, gouverneur d’un État où l’avortement est légal jusqu’à la naissance, est le diable incarné.Certes Trump n’est pas très estimable par son comportement personnel, mais il est hélas le dernier rempart contre ceux qui entraîneraient la chute finale de l’occident, ses dirigeants eux-mêmes.
Vianney
Harris est comparable à une huître. Comment une nulle, identique à la concubine de Hollande, peut être placée à la candidature suprême ?
Elle a 59 ans, qu’elle est la liste de ses réussites ?
Biem
Quand les positions d’un parti s’analysent comme indéfendables, même avec l’appui de la presse, même avec l’appui de la finance, même avec l’appui de la fraude électorale, même avec les coups tordus divers des services secrets pour faire régner la peur, les gens intelligents quittent le navire avant que la tempête ne se manifeste. Et il ne reste que les plus illuminés pour crier leurs âneries et slogans extrémistes de plus en plus fort.
Les cons, ça ose tout, et c’est même à ça qu’on les reconnait.
L’excès même des positions des soi-disant démocrates démontre que leur position parait perdue d’avance pour ceux qui écrivent l’Histoire. La presse prend ses distances, les grands comptes mettent leurs autres œufs dans différents paniers. Et les “affaires” qui remontent sur la fraude montrent que celle-ci sera de plus en plus impossible parce que visible, l’omerta cède.