La vérité fait peur aux partisans de l'avortement, comme le note Jeanne Smits :
"Après l'arrachage d'une affiche dénonçant le nombre d'avortements qui frappent la communauté Afro-américaine à New York, une nouvelle campagne pro-vie dans le Michigan, toujours aux Etats-Unis, a été refusée par l'afficheur. Elle s'exprimait sur le même thème en ajoutant une pique supplémentaire à l'égard du « Planned Parenthood ». Rien d'inventé, pourtant, puisqu'il s'agissait simplement de la photo de la fondatrice du Planning familial, Margaret Sanger, flanquée d'une citation de ladite : « Nous ne voulons pas que cela se sache que nous désirons exterminer la population noire », avec un renvoi vers le site blackgenocide.org. […]
La citation est pourtant pleinement attestée ; elle provient d'une lettre écrite le 19 décembre 1939 au Dr Clarence Gamble, selon le groupe. LifeSite rapporte la réaction de Judy Climer, son porte-parole : « Si vous lisez sa biographie, elle était très liée au Ku Klux Klan, aux nazis, à Hitler. Elle voulait vraiment des pur-sang. C'est le mot qu'elle a employé : des pur-sang. Et la façon d'y parvenir, c'était d'éliminer les minorités. Elle les appelait les mauvaises herbes dans le jardin de la vie.»"
PK
Les Américains sont bien plus courageux que nous pour énoncer les choses simplement…
En France et à ma connaissance, seul François Marie Algoud a eu le courage de dénoncer en ces termes le planning familial et surtout son eugéniste et très raciste inventrice :
1859 : « Charles Darwin découvre l’essai de Malthus alors qu’il
écrit _The origin of the species_ et commence à élargir l’étendue
de ses travaux en ajoutant au règne animal le monde de l’homme. Il
pense que la société civilisée s’affaiblit elle-même en
construisant des asiles pour les malades mentaux, les estropiés et
les pauvres et en mettant en oeuvre tout le savoir des médecins
pour garder les malades en vie le plus longtemps possible. Francis
Galton, un psychologue cousin de Darwin, adhère avec enthousiasme
aux idées de ce dernier. Il les utilise pour l’élaboration de sa
thèse selon laquelle certaines personnes sont d’essence supérieure
(l’eugénisme), ce qui permet, en les faisant se reproduire de
manière sélective, l’amélioration de la race. Une question
préoccupe alors ces eugénistes : comment empêcher les personnes
d’essence inférieure de se reproduire et de porter atteinte à la
qualité de la race ? Ce fut là le début du mouvement de contrôle
des naissances. Les deux personnes qui ont fait le plus campagne
pour le régulation des naissances, Marie Stopes, en Angleterre et
Margaret Sanger en Amérique, étaient à la fois racistes et
eugénistes. Leur préoccupation première en matière de contrôle des
naissances n’étaient pas d’aider des femmes à espacer leurs
enfants, mais d’empêcher des naissances au sein de groupes sociaux
qu’elles considéraient comme indésirables. Pour répondre à ce
problème, Marie Stopes préconisait la stérilisation de ceux qui
« étaient totalement inaptes à être parents » (stérilisation
immédiate et évidemment obligatoire). Margaret Sanger, fondatrice
du mouvement /Planned parenthood of America/, partageait les
préoccupations de Marie Stopes à propos de ceux qu’elle n’estimait
pas aptes à procréer. Elle établit donc un certain nombre de
recommandations qui comprenaient :
– une politique stricte de stérilisation et de ségrégation de la
partie de la population dont la progéniture est tarée
– des fermes et des terrains où ces personnes seraient parquées de
manière à travailler sous le contrôle de gens compétents pour
leur vie entière (c’était la première idée de camp de
concentration).
Ni Mme Stopes, ni Mme Sanger n’ont eu la possibilité de réaliser
leur programme de stérilisation massive dans les sociétés libres
dans lesquelles elles vivaient. En conséquence, toutes deux se
mirent à détester la démocratie. C’est la montée au pouvoir du
parti nazi en 1930, qui devint le premier parti politique à être
élu, grâce à sa propagande en faveur de la pureté raciale. Il
donna aux eugénistes la possibilité de mettre leurs théories en
pratique. Lorsque la vérité sur le programme nazi de stérilisation
massive, l’euthanasie des handicapés physiques et mentaux, les
camps de concentration (dans lesquels six millions d’hommes, de
femmes et d’enfants furent exterminés), apparurent au grand jour
après la guerre, le mouvement eugéniste dut entrer en
clandestinité. Le terme de « régulation des naissances » fut
abandonné au profit de « planning familial ». Les eugénistes, les
« contrôleurs de naissance » trouvèrent une nouvelle justification
à leurs activités avec l’idée d’une surpopulation du monde. C’est
ainsi que naquit le « mouvement de contrôle de la population ». »
in _Cahier de Chiré n° 7_ (1992), lui-même tiré de la _Marée noire
de la pornographie_ de François Marie Algoud.