«J'ai décidé de me retirer. Je ne poursuivrai pas la course à la présidence».
Arrivée en sixième position du caucus de l'Iowa, avec un score de 5%, la candidate a appelé ses partisans à soutenir le candidat qui sera à terme désigné par le parti.
Rick Perry, qui expliquait qu'il allait retourner au Texas pour «faire le point» sur sa candidature, a précisé qu'il continuait le combat.
«J'ai réévalué (la situation) et nous allons dans le New Hampshire et en Caroline du Sud».
Hier, l'ancien candidat républicain John McCain a rallié officiellement la candidature de Romney, estimant qu'il était le mieux placé pour battre Obama.
PG
Il y a dans ce résultat des primaires républicaine de l’IOWA une forme de parabole politique :
– 1/ seule la proportionnelle intégrale permet à toutes les sensibilités de s’exprimer
– 2/ la droite dans les démocraties du XXI ème siècle doit être au deux tiers populiste, à savoir anti étatique et défenseure des libertés comme Ron PAUL et BACHMANN, attachée aux valeurs traditionnelles et à la morale naturelle comme Nick SANTORUM ou BACHMANN, et défendant le moins possible le conservatisme centriste mollasson et inconsistant de Mitt ROMNEY.
Celui-ci est loin d’avoir partie gagnée sans tenir compte des idées de ces deux autres principaux candidats (qui à eux deux ont quasiment fait le double que lui, avec en plus les 28 % des voix des autres candidats populistes comme BACHMANN et GRINGRICH, et dans une mesure moindre PERRY), car une fois passées les primaires dans les états centre-gauche du Nord Est, il lui faudra convaincre des électeurs républicains d’états nettement plus à droite. Encore faut-il que comme en France, la droite religieuse et la droite libertarienne anti étatique (ce que nous appelons chez nous libérale) ne soient pas en guerre, alors que REAGAN les avait réunis, ainsi que BUSH fils.
Le ”raisonnable”ROMNEY tel qu’il nous est présenté dans LE FIGARO n’est qu’une sorte de SARKOZY de 2007, ou un vague Chirac ou BALLADUR de 1995 : il a d’ailleurs reçu le soutien de MAC CAIN.
C’est là où on voit que des primaires manipulées par des réseaux et des lobbys peuvent très bien favoriser celui qui ne représente qu’une partie de la droite.
Rapporté à la FRANCE, seule l’union de tous les courants vraiment de droite et un changement de mode de scrutin peuvent libérer la République de son tropisme de gauche.