L’AFP s’est penchée sur le vice-président Mike Pence pour découvrir son horrible conservatisme.
Ainsi, son épouse, Karen, est retournée cette semaine enseigner l’art à temps partiel, Pau sein de l’école chrétienne privée Immanuel. A la page 11 du formulaire de candidature de cette école, les enseignants doivent s’engager à éviter les comportements suivants:
“activité hétérosexuelle en dehors du mariage, activité sexuelle homosexuelle ou lesbienne, polygamie, identité transgenre, toute autre violation des rôles uniques des hommes et des femmes…”
L’école, située à Springfield près de la capitale fédérale Washington, bannit aussi les élèves ayant une “activité homosexuelle ou bisexuelle”, selon la convention parentale.
Si Donald Trump avait choisi Mike Pence comme colistier, en juillet 2016, c’est pour gagner une crédibilité morale qu’il n’avait pas. Mike Pence, évangéliste, alors gouverneur de l’Indiana, avait signé une loi pro-vie qui rendait obligatoire l’inhumation du foetus après un avortement et interdire l’avortement pour cause d’anomalie génétique, et une loi de défense de la liberté de religion visant à protéger de toutes représailles judiciaires les commerçants opposés à la dénaturation du mariage.
Pourquoi l’AFP se penche sur son cas ? Parce qu’à la veille de la grande manifestation pro-vie à Washington, Mike Pence doit se rendre au dîner “pro-life” pour y intervenir. Mike Pence fut le premier vice-président à prononcer un discours lors de la March for Life en 2017.
Il avait lancé :
“Nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas rétabli une culture de la vie en Amérique”.
La March for Life se déroule demain à Washington.
