Daniel Hamiche consacre un post à cette crise, qui prend apparemment des formes différentes de celle que nous connaissons en France :
[E]n 1965 les catholiques – qui représentaient 24 % de la population – scolarisaient 12 % des jeunes Américains ; aujourd’hui que leur proportion est sensiblement la même, ils n’en scolarisent plus que 5 %. […]
Plusieurs explications peuvent être apportées pour expliquer un tel phénomène.
D’abord, la chute vertigineuse du nombre des religieuses enseignantes qui constituaient la colonne vertébrale du système d’éducation catholique. […]
Ensuite, évidemment, et c’est un autre crève-cœur que d’y revenir, le scandale des abus sexuels du clergé qui a détourné de nombreux parents de confier leurs enfants à des établissements catholiques et a tari les dons financiers pour ces derniers.