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France : Société

Etes-vous “demisexuels” ?

Dernière trouvaille d'une génération soixante-huitarde perdue :

"Les demisexuels n’envisagent pas de relation charnelle avant d’avoir établi un lien émotionnel fort avec une personne, selon le site Biba. Bref nous n’en sommes pas au légalisme no sex until marriage, mais ce n’est pas sans une certaine idée que le sexe est l’aboutissement de l’amour vrai.

Dans cet article vous trouverez de quoi boire et manger. Vous y apprendrez également que la sexualité dépend, elle aussi, de modes et qu’elle peut donc évoluer.

Finalement la forme traditionnelle du sexe, conspuée quand elle est prônée par les catholiques comme vérité de vie, devient tout à fait acceptable comme « orientation sexuelle ».

Surprenante qualification qui jusque-là concernait le binôme masculin féminin et qui aujourd’hui devient plus largement un comportement.

Petite dédicace aux catholiques qui comme Monsieur Jourdain sont pratiquants de la demisexualité sans le savoir."

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14 commentaires

  1. C’est plutôt un progrès. Les soixantehuitards viennent de découvrir que le sexe, activité physique, n’est pas la même chose que l’amour, disposition de l’esprit. Un choc terrible pour eux, sans doute.

  2. Je me permet de faire une petite explication pour ceux qui ne comprennent pas(ou ne veulent pas comprendre) comment fonctionnent leur contemporains:
    “Finalement la forme traditionnelle du sexe, conspuée quand elle est prônée par les catholiques comme vérité de vie, devient tout à fait acceptable comme « orientation sexuelle ».”
    Ce qui est reproché aux catholique dans le genre de ceux de ce site, ce n’est pas leur façon de vivre, mais la façon dont ils tentent de contrôler ou de juger la vie des autres dans des aspect qui ne les regardent pas.
    Ainsi, personne (du moins, aucune personne respectable) ne se permettra de vous reprocher d’attendre le mariage pour vous reproduire, ou de refuser de divorcer, ou de
    pratiquer votre sexualité que pour vous reproduire.
    A l’inverse, vous avez très largement tendance a reprocher aux autres ces comportement.
    Un principe de vie que j’aime beaucoup, c’est “ne fait pas aux autres ce que tu n’aimerai pas qu’on te fasse”. Je n’aimerai pas qu’on juge ma sexualité, donc, je laisse la sexualité des autres tranquille.
    [On appelle cela le relativisme : chacun sa vérité. Il n’y a plus ni bien ni mal. MJ]

  3. Quand on lit les romans et lais du Moyen Age on se dit que notre génération redécouvre l’eau chaude à propos de la sexualité…
    Ils savaient déjà tout des élans du coeur et du corps.
    Quant à l’enseignement de l’Eglise réduit à une liste de règles sans fondement… que dire? Cela montre encore une fois que si ces gens se penchaient vraiment sur ce que dit l’Eglise eh bien il n’y aurait pas besoin de biba pour nous expliquer le fonctionnement et les désirs profonds de notre être.
    Nous disposons d’une foi passionnante, d’une grande sagesse, et d’une littérature extraordinaire. Les gens ont jeté tout cela aux orties, et s’étonnent d’être un peu perdus, et un peu manipulés. Et puis, ils vont chercher des vérités dans d’autres cultures, bouddhistes ou autres (“eux au moins ils ont une vraie sagesse”, “ils ont gardé le sens de la tribu”), ou encore dans Elle ou Biba.
    Bah… remplacer Tristan et Iseut par Biba et Pascal par Elle… quel progrès en effet.

  4. Je vous recopie le commentaire d’un internaute sur le site de Biba :
    Jules49 – Le 07/09 à 14:21
    “En tant que catholique, que n’ai-je entendu vis-à-vis de cette vérité d’amour décrite et raillée par Margot Nicodème, comme si Biba découvrait avec stupéfaction qu’il existe autre chose que du sexe de consommation ! À croire que lorsque cette attitude est prônée par l’Église, elle appelle sarcasmes et passe pour réactionnaire, mais lorsqu’un magazine – qui passe le plus clair de son temps à encourager son lectorat à s’envoyer en l’air sans réfléchir – découvre que certaines personnes n’endossent pas ce rôle de sex-toy, cela fait l’objet d’un article dont le titre inverse les définitions. La demi-sexualité, c’est précisément le sexe privé d’Amour, de tendresse, de respect, d’altérité, c’est le sexe qui consomme et qui jette. Et c’est triste à pleurer.”

  5. Ce qui est un peu stupide aussi, c’est de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que ce comportement, qui consiste à attendre d’avoir une relation émotionnelle forte, voire le mariage, pour avoir des relations sexuelles est aussi l’objet d’un choix et passe donc par un acte de la volonté, et par des renoncements et par une tempérance de ses ardeurs. Ceci parce qu’on croit d’une part qu’il y a là quelque chose qui relève du bien et du mal, ce que les consciences lobotomisées ne sont plus capables de voir; d’autre part, parce qu’on croit qu’un plus grand bonheur est à vivre au-delà de ces renoncements.
    Mais si on voulait, ou si on se lâchait, nous aussi on coucherait avec tout ce qui bouge, n’était la peur des MST…
    Donc ce qu’ils appellent le demi-sexuel c’est un choix de l’intelligence qui considère le bien et le mal, et non pas seulement un “comportement”.

  6. Je trouve le terme “demisexuel” insultant. Comme si ceux qui choisissaient cette discipline de vie étaient handicapés, pas finis ou anormaux… C’est vrai que pour ceux qui prétendre “jouir sans entrave”, c’est incompréhensible, mais ce n’est pas pour cela que ceux qui n’adoptent pas leurs façons de faire ont une tare!…

  7. En réponse à MJ:
    “[On appelle cela le relativisme : chacun sa vérité. Il n’y a plus ni bien ni mal. MJ]”
    Oui, je connais vos méthodes pour justifier vos avis tranchés.
    Néanmoins, je souhaitait vous expliquer que, contrairement a votre position (“ce que je fait est bien, ce que font les autres est mal si ca ne correspond pas a ce que je fait”), le comportement du reste des gens est simple et logique: “Si votre religion me reproche la façon de vivre ma vie, alors j’ai le droit de lui en vouloir, et de la rejeter”.
    Donc, la phrase “Finalement la forme traditionnelle du sexe, conspuée quand elle est prônée par les catholiques comme vérité de vie, devient tout à fait acceptable comme « orientation sexuelle »” est fausse: ce n’est pas votre forme de sexe qui est rejeté, mais juste votre habitude de mettre votre nez dans ce qui ne vous regarde pas qui est rejeté.
    Du coup, soit c’est une erreur de compréhension des autres, soit c’est de la désinformation(présenter une information de façon fausse pour faire valoir votre point de vue). Or il me semble que la désinformation est un de vos cheval de bataille ?
    [Non pas du tout et je peux témoigner personnellement que ce sont mes camarades de classe qui jugeaient assez durement ma non-pratique sexuelle, me jugeant comme un anormal…
    Car, au fond, ils ont mauvaise conscience, simplement en nous regardant vivre. Pas besoin de mettre son nez dans ce qui ne nous regarde pas.
    MJ]

  8. [Non pas du tout et je peux témoigner personnellement que ce sont mes camarades de classe qui jugeaient assez durement ma non-pratique sexuelle, me jugeant comme un anormal…
    Car, au fond, ils ont mauvaise conscience, simplement en nous regardant vivre. Pas besoin de mettre son nez dans ce qui ne nous regarde pas.
    MJ]
    D’une part, pas besoin d’être catholique pour ne pas avoir de pratique sexuelle. Je n’en ai pas eu, et pourtant, je n’ai jamais été jugé la dessus. Prendre un cas particulier n’en fait pas une règle générale.
    Deuxiemement rien ne vous oblige a étaler votre abstinence. En jugeant les autres ouvertement, vous attirer les jugements inverse(si je critique les vetements de mon voisins, je peut m’attendre a ce qu’il critique les miens, et dire qu’il n’a pas le droit de le faire parce que j’estime que c’est mal n’est pas très logique).
    Troisièmement, ceux qui vous jugeait pour cela était soit des imbéciles, soit des provocateur, soit des intolérant. Or, en jugeant la sexualité des autres, vous êtes intolérant, en étant insultant, vous êtes provocateur, et en le faisant en était illogique, vous ne faites pas preuve d’une grande intelligence.
    J’ai personnellement toujours considérer que quand je prenait exemple sur quelqu’un, c’était parce qu’il était bon, pas parce qu’il était mauvais. La loi du talion n’est jamais une solution, et encore moins une justification de notre comportement.
    Enfin, je doute de leurs mauvaise conscience, les imbéciles qui se moquent des choix de vie de ceux qui sont autour sont souvent tellement persuadé d’avoir raison qu’il ne se rendent pas compte que ce que le choix de l’autre peut apporter.
    Je précise, par ailleurs, que je respecte ce type de choix de la part de tout le monde, catholique ou non, et dans un sens ou l’autre. Ceux que je ne respecte pas, ce sont ceux qui jugent et insultent les autres, quel qu’ils soient.
    [Rien ne m’oblige dites-vous… sauf quand on me demande pourquoi je ne fornique pas à tout va comme tout le monde… Je n’ai pas pour habitude de parler de ma vie privée, mais je constate que les soixante-huitards prennent assez systématiquement pour une agression le fait de ne pas forniquer comme eux.
    C’est assez normal : il leur reste un bout de conscience qui crie au fond d’eux et c’est cela qui les gêne et les rend souvent malheureux. Comme les militants LGBT aujourd’hui.
    La tolérance n’est pas une valeur. Il y avait des maisons pour cela à une époque. Mes valeurs sont le bien, le mal, le vrai et le faux, le juste et l’injuste. Et une vie de débauché sexuel n’est ni bonne, ni vraie, ni juste. Et ce n’est pas insultant que de le dire.
    Et nous n’avons pas à respecter le mal. Ni l’individualisme que vous prônez. Quant au relativisme, c’est une plaie. Cela ne m’empêche pas de respecter les personnes. Mais sur les actes, ils sont forcément bons ou mauvais. Ne mélangez pas les actes et les personnes.
    MJ]

  9. À « lebref » :
    À vous lire, on découvre que vous rejetez le débat et refusez la philosophie.
    Au-lieu de dire ce que vous pensez du sujet débattu, vous niez le droit d’en débattre à certaines catégories.
    Ainsi, plutôt que d’apporter des idées sur tel ou tel point expliquant ainsi votre position, vous ramenez tout à vous : Vous vous sentez « contrôlé », « jugé » alors que personne ne vous juge mais débat au sujet d’un art de vivre.
    Je vous cite : « Ce qui est reproché …, (c’est) la façon dont ils tentent de contrôler ou de juger la vie des autres dans des aspect qui ne les regardent pas. » Mais qui êtes-vous donc pour décider de façon dictatoriale ce qui regarde les uns et pas les autres ? Et le droit d’en parler ?
    Vous ajoutez : « A l’inverse, vous avez très largement tendance a reprocher aux autres ces comportement.» Mais non, chacun a le droit de débattre du bien et du mal sur quelque aspect de la vie que ce soit … sans pour autant vous « reprocher » quoi que ce soit à vous en particulier : Ne jouez pas la victimisation, vous n’êtes pas, cher Narcisse, le centre du monde et la liberté d’opinion tient bon malgré la ligne unique du politiquement correct.
    Alors, il n’y a pas de sujets tabous, que pensez-vous de l’abstinence, de la famille traditionnelle, du sexe et de la pornographie dès l’enfance, de l’inceste, du sexe avec des animaux, avec des cadavres, avec des robots, du mariage forcé, de la polygamie, de la soumission des plus faibles, du sado-maso, du viol, de l’esclavage, de pratiques sous l’emprise de la drogue, de l’enfant abandonné, des transmissions de MST, …
    Vous voyez, le sujet est immense, sans limite, et revient rapidement à celui de la liberté individuelle, à celui du bien et du mal… Allez-vous interdire au monde entier le droit d’en parler de peur d’être jugé ?

  10. Si l’on considère qu’avoir des relations sexuelles sans retenu par assouvissement de désirs uniquement est comparable au mode animal, alors, parler de “demisexuels” est une reconnaissance envers une population qui s’est élevé au dessus du stade animal et donc plus humaine.

  11. À le Bref:Je peux Juste témoigner de mon parcours de fidélité dans la mariage avec une épouse malade depuis 30 ans.Je ne l’ai jamais trompée ni avant le mariage, ni pendant, ni depuis sa maladie. je ne juge personne je témoigne que suivre la parole de Dieu conduit à la Paix; s’en éloigner vous plonge dans de grandes difficultés. Les opposants à Dieu se détruisent eux-mêmes…

  12. Le bref nous refait le coup du ” tu es catholique doc tu n’as pas le droit d’avoir des convictions et de les dire “. Le catholique est un sous – citoyens encore une fois .
    Il oublie que le catholique rend des comptes à Dieu et se confesse régulièrement pour cela.le jugement de ses actes fait parti de sa vie.
    Les lois de la société républicaine regorge de textes qui se mêlent de notre vie privée : tri des déchets, pilule donnée aux jeunes filles mineures sans accord parental, sexualité expliques aux enfants par prof ou télé, protection du casque à vélo, détecteur de fumée, etc, etc, etc
    Et le “jugement” des actes est obligatoire si non pas d’éducation ni de vie en société possible : si un enfant vous prend de l’argent dans votre monnaie, vous allez bien porter un jugement sur son acte et le lui dire , non ?

  13. Moi demisexuelle me va…c’est en effet avec ma moitié qu’on explore cette façon de vivre l’amour, de la partager…On ne fait pas l’amour d’ailleurs, c’est lui qui nous fait :-). nous le vivons , nous le vibrons avec tout notre être, corps, coeur,âmes, pensées, intelligence, et pas morcelé et avec cette unité on vit une apothéose qui n’est pas que pulsionnelle, mais complète.
    ce n’est pas une “évacuation” de nos tensions, mais un langage et un partage..
    A “lebref” qui est un peu raccourci dans ses résonnements de parler de sexualité que pour se reproduire par ce qu’il s’agit d’amour, de construire et d’accueillir , de don..
    Rien à voir.
    En effet il n’y a aucune “leçon” à donner, encore moins à dénigrer un choix, car aimer c’est aussi une décision.
    Il y a juste une générosité,si on pense avoir trouvé le graal, on a envie de le dire aux autres…Après libre à eux de ne pas entendre ni ouvrir les yeux.
    Un couple qui s’aime et vit une sexualité complète avec tout ce qu’il est c’est meilleur que les galettes :-)et ça se voit, pas la peine d’en parler, la lumière rejaillit.
    Il y a une chose aussi qui déborde dans le regards de ceux ridés qu’on imagine sans contact physique, la tendresse qui va beaucoup plus loin et fort que l’orgasme.
    Les deux ensembles c’est bien mieux que Byzance.
    j’assume d’être demi-sexuelle si on veut parce que le sexe ce n’est aussi pas la moitié de ma vie, et même pas, car je ne l’isole pas du reste…L’amour a tout pris en fait, le sexe est juste un deux c’est paramètre et là comme ce n’est pas sur ordinateur, cela explose les compteurs !
    Ceux du bonheur bien sûr ! Bientôt 25 ans de ce mariage qu’on voudrait triste et vraiment désolée que cela puisse être directif mais je vous en souhaite autant de bien qu’il nous a fait ! :-)

  14. N’oublions pas qu’autrefois les mariages étaient souvent arrangés, et qu’il n’y avait pas automatiquement des “liens émotionnels forts” lors de la consommation du mariage.

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