Communiqué de Mylène Troszczynski, Député du groupe ENL – Membre de la Commission FEMM :
"Le Haut Conseil à l’Égalité (HCE), créé par décret sous la présidence de F. Hollande et inscrit dans la loi Égalité et Citoyenneté du 27 janvier 2017, a pour mission « d’assurer la concertation avec la société civile et d’animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité ».
Véritable incubateur de concepts sociétaux progressistes, on y retrouve les « stéréotypes de genre », les « rôles sociaux », les « violences de genre » etc. C’est-à-dire tous les verbatim ringards trop souvent utilisés par les pseudo-défenseurs des femmes au Parlement européen.
Le 18 avril, très probablement inspiré par la visite du Premier ministre canadien M. Trudeau à Paris, le HCE a rendu ses recommandations pour l’amélioration de l’égalité entre les hommes et les femmes. La langue française y est une nouvelle fois durement visée : il s’agirait de recourir systématiquement à une écriture égalitaire (comprenez inclusive) ou alors d’abandonner toute référence aux Droits de l’Homme pour lui préférer les Droits Humains. Le HCE préconise également d’introduire dans la Constitution la notion de citoyenne ou d’oublier le terme de fraternité, dont la racine latine Frater exclurait de fait les femmes, pour lui préférer le néologisme « Adelphité », terme évidemment inconnu du dictionnaire donc totalement vide de sens.
Messieurs Trudeau et Macron sont en pleine lune de miel. Tant mieux. Mais la langue française n’appartenant ni à l’un ni à l’autre ne peut donc logiquement pas faire les frais de ces délires idéologiques décadents et décatis. L’Académie française avait d’ailleurs déjà poliment éconduit ces initiatives. Si le HCE n’est capable que de produire ce genre de rapport, il serait préférable d’en faire l’économie et de s’en débarrasser. Pour promouvoir une gestion…en bon père de famille !"
Sur la question des droits humains en lieu et place des droits de l'Homme, Yves Daoudal constate :
"Il en ressort qu’il n’y a pas eu de progrès depuis le stupide évêque qui en 585 au synode de Mâcon avait demandé si le mot latin « homo » englobait aussi les femmes. Plutôt, la situation a gravement empiré. Car ce n’est plus un évêque isolé qui étale son ignorance, c’est toute une bande d’experts laïques qui affirment que le mot « homme » ne désigne pas la race humaine, contrairement à toutes les définitions qui en ont été données depuis… le synode de Mâcon (et bien avant).
C’est pourquoi le « Haut Conseil » demande qu’on bannisse l’expression « droits de l’homme », qui « désigne étymologiquement, historiquement et juridiquement la moitié du peuple seulement » (sic, comme le crétin de Mâcon !) et qu’on la remplace par « droits humains ».
En fait il est inutile d’aller chercher une raison grotesque de préférer « droits humains ». C’est l’expression qui a cours dans d’autres langues, particulièrement l’anglais qui est la langue internationale la plus utilisée. On fera seulement remarquer à nos cinglé·e·s (si tant est qu’il y ait des hommes dans ce Haut Conseil), que ce sont les idéologues des droits de l’homme (donc ceux qui sont aussi à l’origine des revendications des cinglé·e·s), qui jusqu’ici tenaient dur comme fer à l’expression « droits de l’homme », contre ceux qui – par exemple Jean-Paul II – donnaient une définition des « droits humains » qui ne correspond pas du tout aux « droits » idéologiques. Notamment sur le droit à la vie…"
lève-toi
Phonétiquement de ‘ Adelphité ‘ à Adolphité il y a un lien très proche.
incongru
les mouches ont intérêt de faire attention : ces gens-là se font bien pointus les fins de semaines, et le reste de la semaine,…
fr
C’est le triomphe de l’inculture ! Ces personnes ne savent même plus – ou peut-être ne l’ont-elles jamais appris sur les bancs de l’école républicaine – qu’un mot peut avoir plusieurs sens. Attacher un sens unique à un mot c’est appauvrir le langage.
Le plus fort, c’est que ces gens, qui, visiblement, ne sont pas férus de culture gréco-latine, osent donner des leçons de langue française. Ce Comité Théodule, pompeusement appelé HCE, veut nous imposer la langue de buis du politiquement correct, qu’impose l’idéologie mondialiste, rejetée par les peuples, élections après élections.Non à cette langue totalitaire des euro-atlantistes qui colonisent nos institutions.
Seule l’Académie française, depuis son fondateur, le cardinal de Richelieu, est le gardien de la langue.