Le comité d'éthique de l'UE s'est réuni récemment pour statuer sur l’embauche de José Manuel Barroso, l'ancien président de la Commission, par la banque Goldman Sachs.
Le comité a conclu qu’il n’y avait rien à reprocher à l’ancien président de la Commission européenne.
Et tic et toc.
Goldman Sachs, c’est la banque d’affaires américaine qui a conseillé l’État grec pour qu’il maquille ses comptes publics afin de pouvoir prétendre respecter les critères économiques préalables à l’adhésion à l’euro. Puis qui a spéculé contre la dette grecque, en sachant parfaitement que l’insolvabilité intrinsèque du pays le conduisait à la crise qui, par capillarité, a touché toute l’Europe et a laissé banques et finances publiques exsangues.